Quatre milliards litres d'eau – pour cuire ces brioches

Déjà des peuples anciens - Arabes, Grecs et Romains - avaient des pâtisseries de la farine de blé. La première représentation d’une pâtisserie de farine, formé comme un cône, en Europe du Nord est une peinture d’une église datée à 1250 en Danemark. A cette époque, il était cuit au four avec de la farine de seigle.

Quand les gens de l’Europe du Nord à la fin du Moyen Âge ont commencé à cuire des cônes et d'autres types de pâtisserie de blé, ils sont devenus un symbole de richesse, car la farine de blé était encore très chère. Dans le contexte de sacrifice, le « pain » de blé est mentionné dans la plus ancienne traduction de la Bible scandinave de 1541.

En Suède cette tradition a actuellement pris la forme d’un une brioche fourrée avec de la pâte d’amande et de la crème, à manger les mardis avant pâques. Le nom de cette pâtisserie est semla, qui vient de latin simila pour de la farine blanche. A l’intérieure il y a un trou remplie avec crème d’amande couver par de la crémé et un top.

Cette brioche est très populaire en Suède mais j’ai toujours, depuis mon enfance, détesté le gout. Cependant, il est difficile d’argumenter contre cette tradition si aimée mais maintenant j’ai trouvé un bon argument. Il faut 4 milliards litres d'eau pour satisfaire la consommation suédois !

Le crémé d'amande dans une seule semla nécessite 68 litres d'eau ! Du  moins si elle est cultivée en Californie, ce qui est le cas pour 80% de la production mondiale. Calculé sur les 5 million unités vendues, le bilan arrive à ces 4 milliards litres d'eau.

En Californie les producteurs sont forcés à creuser des puits toujours plus profonds ce qui maintenant menace le réservoir de l'eau souterraine. Depuis plusieurs années la région est aussi frappée par des incendies de forêt et des sécheresses.

Quand la pénurie d’eau augmente le risque d’incendies de forêt accroit et elle réduit aussi les possibilités de les éteindre. Les incendies produisent d’énormes émissions de gaz à effet de serre et augmentent aussi le risque de conditions météorologiques extrêmes.

Voilà, un bon argument contre la semla. Dommage que je ne vive plus en Suède exposé à la pression populaire de les aimer. Ici il n’a pas d’obligation d’aimer la crème d’amande même si certains trouvent étrange que je ne touche pas un certain type gâteaux des rois.