Plus de peines sévères pour les criminelles. Quand une
élection s’approche certains politiciens ne résistent pas à la tentation de
mettre ce propos populaire sur leur agenda. Le problème est complexe et
heureusement la France a maintenant un ministre de justice qui écoute les
experts. Cependant, de dépolitiser le sujet s’est avéré dur et les propos d’alternatives
à la prison n’ont pas encore vu le jour.
De la morale et l’empathie laissées à côté, une personne qui
pense faire un acte de délinquance est confrontée à un dilemme. Elle a un
besoin urgent, suivant de la monnaie, et doit comparer la satisfaction avec la
probabilité d’être arrêté. Ces deux facteurs ne sont pas compatibles. La
méthode scientifique pour optimiser le résultat dans ces
cas est la théorie de jeux. (Des testes sur des prisonniers ont montré qu’ils
sont plus fort que le citoyen moyenne dans ces jeux). Cependant, si la sévérité
de la peine aussi entre comme un facteur du jeu, le problème devient trop complexe
pour des considérations intuitives. Les esprits simples préfèrent de ne pas en
penser. C’est un des raisons pourquoi des peines dures ont peu d’effet.
Voici quelques commentaires d’un criminologue :
·
La prison d’aujourd'hui, où un principe est la
resocialisation, a en quelque sorte été inventés dans les années 1800.
L’inspiration est venue des monastères, dont les cellules.
·
La vie dans les prisons était autrefois basée
sur une très forte isolation et lecture de la Bible.
·
La plupart des prisonniers étaient mal adaptés
pour rentrer dans la société comme citoyens honnêtes. Le taux de récidivé
restait haut.
·
La Bible n’est plus un livre obligatoire. À la
place les prisonniers sont, au mieux, accordés de la thérapie cognitive édulcorée.
·
Les prisons modernes n'ont pas un meilleur effet
sur les prisonniers qu'ils avaient dans les années 1800.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.