Pages

vendredi 11 avril 2014

Délocalisation, moins sombre



Délocalisations et chômage. L’image que nous donne des médias est sombre. A cause de la concurrence le TV, les chaines de radios et les journaux sont obligés à présenter des informations qui vendent. Malheureusement ils sont aussi les informations qui confirme notre vue du monde et qui réveillent des sentiments. Envahie par sports, catastrophes, crimes, scandales, politique et licenciements il n’est pas facile pour le citoyens de se donner une vraie image du secteur industrielle.

En effet, l’industrie délocalise moins en moins et si cette tendance continue les relocalisations vont bientôt les équilibrer. C’est la conclusion d’une enquête fait à l’université de Gävle basé sur de la statistique officiel en Suède et Allemagne.

Par rapport à 10 ans le nombre d’entreprises qui déplacent leurs activités à l’étranger a été réduit à moitié. Les raisons de la migration ont aussi changé. Avant, les entreprises cherchaient une diminution des coûts de main-d'œuvre. Maintenant, la raison principale est qu’elles veulent se rapprocher à un marché.

Autrefois la raison de la migration était à 75-80% les avantages de l'externalisation et la délocalisation. C’est-à-dire que les entreprises renonçaient à leur propre production en faveur de sous-traitants moins chères. Aujourd'hui, 50% des déplacements à l'étranger se font au sein de leur propre groupe.

Un autre facteur qui a réduit l'émigration est l’incroyable augmentation de la productivité depuis 2005. Il y a 10 ans, seulement 20% des entreprises pratiquait la fameuse gestion allégée, introduit par Toyota, maintenant elles sont 75%.

Le pourcentage d'entreprises qui ont relocalisé leurs activités pendant la période a resté presque constante, environs 12%, tandis que le pourcentage d'entreprises qui ont délocalisé à l'étranger a diminué de 42% à 23%.

Finalement l’image de le secteur industrielle n’est pas si sombre. La tendance de délocaliser est en train de se renverser. Cependant, la cause principale n’est pas des impôts et des subventions que les politiciens semblent croire mais les progrès technologiques. Et, pour qu’ils continuent il faut des ingénieures. De gérer les robots dans une production moderne nécessite par exemples des informaticiens et la France connaît une grave pénurie.

Les conditions du travaille pour les ingénieures en France ne semble pas très bonnes non plus. Ils sont 15% à trouver leurs premiers emplois à l’étranger. Certaines l’expliquent avec des salaires relativement modestes, au moins au début.   

Personnellement je ne pense pas à ces explications simplistes. Quand la France se lance comme le pays de la table et, bien sur involontairement, aussi comme un pays de querelles politiques, la technologie français souffre. Elle existe sur un bon niveau mais elle n’est guère visible dans les médias. La France souffre d’un manque de culture technologique visible.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.