Pendant le vol 447
d'Air France en provenance du Brésil un Tube
de Pitot a été bloqué par de la glace. Ce capteur de
vitesse a donné une information erronée à l’autopilote,
qui n’a pas comprit que le donné était fausse. Tout un enchaînement de circonstances malheureuses
a suivit et 228 vies sont perdues.
Le Tube de Pitot mesure la vitesse par la
pression du vent. Selon les informations stockées dans la boite noire il est
connu que le capteur a signalé une perte de vitesse de
461 à 182 nœuds. Le auto-pilote a essayé de compenser
ce chute en plongent. L’avion a rapidement perdu altitude et lorsque les pilotes ont
repris la commande il était trop tard.
En cas d’erreur fournies par le tube de Pitot il existe d’autre moyenne de déterminer la vitesse.
Il est par exemple possible de la calculer à partir des signaux du GPS. Le moyen
pour le réaliser est une langue de programmation appelé Pilots
(programming language for
spatio-temporal data streaming applications), qui à partir de sources
d’erreurs possible, a la faculté de examiner le fonctionnement
et le corriger.
Les simulations effectués avec ce code de haut niveau, écrit sur
seulement 30 lignes, ont montre que l'accident de l'AF 447
aurait pu été évité. Il n’a fallu
que 5 secondes pour trouver et
corriger le problème avec le tube de Pitot.
La même technique est aussi applicable à d'autres systèmes qui utilisent un grand nombre de signaux de capteurs, par exemple des équipements médicaux.
Un Airbus a 5 ordinateurs qui fonctionnent
en parallèle. Les résultats sont constamment comparés et en cas de différences
une décision majoritaire est prise. Le niveau de sécurité peu sembler énorme
mais ce système ne protège pas contre fautes de programmation.
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