Le point sur l’i est la petite chose
qui rend un arrangement parfait. En français on dit plutôt la cerise sur le
gâteau mais la sens est pareil. Mais, que fait ce point vraiment ?
Il peu apparaitre étrange que la perfection
occupe un tout petit espace, mais plus étrange
encore est que le point sur l’i manque du sens linguistique.
C’est un détail ignoré par les connaisseurs de la langue. Ce point n'existait pas auparavant.
Mais, maintenant après des millénaires sans points sur
les is le développement a atteint son sommet.
Le i est la 4eme lettre d’importance
dans la langue française avec une représentation de 7,529 %. Certes, loin de l’e
avec ces 14,715 % mais la comparaison n’est pas juste parce que l’e
n’est pas la même chose que é ou è tandis que le point sur l’i
ne change rien de tout.
Le monde de la langue
écrit est bien organisé. Les
lettres son formé à partir de divers éléments telles
que bâton, cercles, arcs et courbes. Ces
caractéristiques sont hautement significatives et
distingues les lettres. Un d, (arc + bâton) n’est pas la même
chose que l, (bâton), qui fait que de et le sont des mots
différentes. Le point sur l’i devrait aussi être
distinctive mais il ne l’est pas.
Il est tentant de
croire que le point est un signe
diacritique. Les signes diacritiques sont des
petites points, flèches et virgules avec des noms telle que tilde,
tréma, cédille et
circonflexe. Celles-ci sont des solutions
courants pour des nombreux langages qui on du à s’adapter
à l'alphabet latin. Dans l’informatique toutes
les lettres du monde, y compris plus
d'une centaine de signes diacritiques dans l'alphabet latin, sont organisées dans le standard Unicode. Mais, le
point sur l’i, l’Unicode n’en sait rein.
Une possibilité serait que le point est
une décoration. Elles sont courantes
dans le monde des lettres. McDonald
ne se contente pas avec un m normale, il doit
être leur propre m
suivie par un petit point, (un hamburger en miniature ?), mal placé. Coca-Cola ont des Cs avec queues.
Tous les petits détails qui distinguent ce genre de polices ne
sont que des éléments décoratifs. Ils
ne changent dans aucun cas la signification. Mais, si appliqués à toutes les m ou tout les C ces décorations
n’auraient pas du sens. Le point sur l’i n’est donc pas dans cette
catégorie.
La solution du problème n’est pas
linguistique mais historique. Il y a près de trois
mille ans que les Phéniciens maitrisaient un alphabet avec lettres phonétiques. Ainsi, ils ont créé le
i, un signe qu'ils appelaient
yod. Il n'avait que des similitudes superficielles au nôtre i
et il était écrit sans point. Donné que le phénicien
était une langue sémitique, qui dans
ces versions écrites généralement excluent les voyelles, le yod était plutôt un j.
Les grecs le simplifiées
à un ι, tellement petit et insignifiant qu'ils appelaient iota, (à
un iota près). Ils le faisaient aussi une voyelle, mais le point manque encore dans le grec
moderne. Les romains ont repris la plupart des lettres grecques et aussi l’iota sans point.
Les is sans points ont survécu tous
les efforts linguistiques de Charlemagne
des années 800. Dante a écrit la Dιvιne Comédιe sans
points et il en manque déjà 3 dans le titre. Le point a fait son entré entre
avec l’art d’'imprimer.
Il y a deux hypothèses, soit qu’ils ont
voulu mieux utiliser l’espace dessus le petit bâton, soit qu’il on voulu rendre
le texte plus lisible.
Essayez de lire
le mot suivant :
Il n’est pas si évident. Voici la variante
avec points :
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