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mardi 30 juillet 2013

Le point sur l’i



Le point sur l’i est la petite chose qui rend un arrangement parfait. En français on dit plutôt la cerise sur le gâteau mais la sens est pareil. Mais, que fait ce point vraiment ?

Il peu apparaitre étrange que la perfection occupe un tout petit espace, mais plus étrange encore est que le point sur l’i manque du sens linguistique. C’est un détail ignoré par les connaisseurs de la langue. Ce point n'existait pas auparavant. Mais, maintenant après des millénaires sans points sur les is le développement a atteint son sommet.

Le i est la 4eme lettre d’importance dans la langue française avec une représentation de 7,529 %. Certes, loin de l’e avec ces 14,715 % mais la comparaison n’est pas juste parce que l’e n’est pas la même chose que é ou è tandis que le point sur l’i ne change rien de tout.

Le monde de la langue écrit est bien organisé. Les lettres son formé à partir de divers éléments telles que bâton, cercles, arcs et courbes. Ces caractéristiques sont hautement significatives et distingues les lettres. Un d, (arc + bâton) n’est pas la même chose que l, (bâton), qui fait que de et le sont des mots différentes. Le point sur l’i devrait aussi être distinctive mais il ne l’est pas.

Il est tentant de croire que le point est un signe diacritique. Les signes diacritiques sont des petites points, flèches et virgules avec des noms telle que tilde, tréma, cédille et circonflexe. Celles-ci sont des solutions courants pour des nombreux langages qui on du à s’adapter à l'alphabet latin. Dans l’informatique toutes les lettres du monde, y compris plus d'une centaine de signes diacritiques dans l'alphabet latin, sont organisées dans le standard Unicode. Mais, le point sur l’i, l’Unicode n’en sait rein.

Une possibilité serait que le point est une décoration. Elles sont courantes dans le monde des lettres. McDonald ne se contente pas avec un m normale, il doit être leur propre m suivie par un petit point, (un hamburger en miniature ?), mal placé. Coca-Cola ont des Cs avec queues. Tous les petits détails qui distinguent ce genre de polices ne sont que des éléments décoratifs. Ils ne changent dans aucun cas la signification. Mais, si appliqués à toutes les m ou tout les C ces décorations n’auraient pas du sens. Le point sur l’i n’est donc pas dans cette catégorie.

La solution du problème n’est pas linguistique mais historique. Il y a près de trois mille ans que les Phéniciens maitrisaient un alphabet avec lettres phonétiques. Ainsi, ils ont créé le i, un signe qu'ils appelaient yod. Il n'avait que des similitudes superficielles au nôtre i et il était écrit sans point. Donné que le phénicien était une langue sémitique, qui dans ces versions écrites généralement excluent les voyelles, le yod était plutôt un j.   

Les grecs le simplifiées à un ι, tellement petit et insignifiant qu'ils appelaient iota, (à un iota près). Ils le faisaient aussi une voyelle, mais le point manque encore dans le grec moderne. Les romains ont repris la plupart des lettres grecques et aussi l’iota sans point.

Les is sans points ont survécu tous les efforts linguistiques de Charlemagne des années 800. Dante a écrit la Dιvιne Comédιe sans points et il en manque déjà 3 dans le titre. Le point a fait son entré entre avec l’art d’'imprimer.

Il y a deux hypothèses, soit qu’ils ont voulu mieux utiliser l’espace dessus le petit bâton, soit qu’il on voulu rendre le texte plus lisible.

Essayez de lire le mot suivant :






Il n’est pas si évident. Voici la variante avec points :


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