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mardi 7 mai 2013

Une écriture énigmatique 


Personne ne sait qui l’a écrit. Personne n'a réussi à le décodé. Cela malgré les efforts pendant une centaine d'années. Est-ce vraiment une langue ? 

Le libraire polono-britannique Wilfrid Voynich avait consacré sa vie à la recherche de livres rares mais il n'avait jamais osé rêver de trouver quelque chose si étrange. Dans une demeure jésuite, Villa Mondragone dans l'ouest de l'Italie, il a trouvé un coffre rempli de vieux volumes poussiéreux. L'un d'eux allait changer sa vie.

Page après page, était couvert de textes élégants mais les symboles ne ressemblaient pas à quelque chose que Voynich n’avait jamais vu. Faut de comprendre, il a étudié toutes les illustrations. Certaines pages étaient couvertes par beaux ciels étoilés, d'autres par plantes sinueuses. Il ne reconnaît aucune des constellations et il était sûr qu'il n’y avait pas des plantes qui ressemblaient les dessines.

Un siècle est passé depuis ce découvert. Des nombreuses personnes se sont durant ces 100 ans demandés la question : qu’avait Wilfrid Voynich trouvé ? Lui-même ne l’a jamais su. Après l’achat du manuscrit il a consacré le reste de sa vie à essayer de lire le texte. Quand il est mort, en 1930, il n'avait toujours pas été en mesure de déchiffrer un seul mot.

Pourtant, la manuscrit de Voynichs, qu’on en absence de titre décodable l’appelle, est devenu un phénomène. Est le texte crypté ? S’agit-il d’un langage oublié ou possiblement d’une arnaque ?

Le philosophe William Newbold a déjà pendant les années 1920 estimé avoir trouvé la solution à l'énigme. Il a découvert des lettres latines microscopiques à l'intérieur des symboles visibles. Newbold a consacré 5 ans de sa vie, jusqu'à sa mort, à identifier ces lettres et il a réussi à décrypter quelques-uns des 240 pages. Mais, peu de temps après sa mort tous les investigateurs ont réalisé que les lettres latines n’étaient que des fissures dans l'encre.

Un des personnes qui a montré l’impossibilité de l’hypothèse de Newbold était William F. Friedman. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il a décrypté le code de communications secrètes du Japon. A la fin de la guerre il a rassemblé quelques personnes qui dans leurs temps libres ont tenté de décoder le manuscrit de Voynichs. Ils ont identifié tous icones, les ont transcrit à l'alphabet romain pour ensuite les déchiffre. Echec ! Mais Friedman a continué ses efforts. Quand il est mort, en 1969, on disait de lui qu'il avait résolu tous les cryptos qu'il n'a jamais essayé, sauf un.

Et cela continuait. Depuis les années 1970 jusqu'à nous jours, le nombre de livres sur le manuscrit de Voynichs a augmenté dans un rythme exponentiel. Les hypothèses sur le créateur inconnu sont devenus de plus en plus douteuses, (le moine Roger Bacon dans les 1200, le mysticien John Dee de les 1500 ? Un jeune Leonardo de Vinci ou un extraterrestre ?), et les moyennes d’explorations sont grâce aux ordinateurs devenus de plus en plus sophistiqués.

Pourtant, le manuscrit a répondu aux tous efforts de la même façon, avec silence.

En fait, les chercheurs ne sont sur que de quelque peu de choses : L’encre, daté avec la méthode carbone 14, est de le début des années 1400, son premier propriétaire connu a été le médecin de l'empereur allemand-romain Rudolf II, Jacobus Sinapi, qui a vécu entre 1575 et 1622, et que l’auteur doit être européen. La dernière conclusion a été déduite par le fait que les illustrations montrent des gens avec coiffures, vêtements et autres marqueurs culturels.

C'est principalement tout. Confronté avec cette énigme il faut poser quelques questions fondamentales :

Est-il vraiment raisonnable que nous ne pouvons pas lire un texte qui a été créé il y a 600 ans ? Soit-il possible que les 170 000 signes et les 35 000 séquences de signes, ne veulent dire rien du tout ?

Comment pouvons-nous être sûr qu'ils représentent une langue et ne pas seulement des sottises ?

En supposant que le cryptage est relativement simple, on peut rechercher les traits qui caractérisent une langue humaine, par exemple la distribution de la fréquence des mots.

La Loi Zipf stipule que les mots les plus fréquentes aussi sont les plus courtes. Avec une marge d'erreur le plus courte est 2 fois plus fréquente que le deuxième, 3 fois plus utilisé que le troisième et cetera. Et oui, il y a des séquences qui se répètent dans le manuscrit et la séquence la plus fréquente est environ 2 fois plus représenté que la deuxième. Le manuscrit semble donc suivre la loi de Zipf.

Mais, cette méthode nécessite que les espaces vraiment soient des espaces. Si on ajoute tous les séparateurs, le virgule, l’espaces et cetera, à l’alphabète et utilise un code, les espaces ne symbolisent plus des espaces.

Le manuscrit a aussi été analysé par d’autres méthodes statistiques et les résultats sont tout à fait remarquables.

La longueur des séquences est en moyenne 4 à 5, qui est cohérent avec des nombreuses langues européennes. Mais, celles de moins de 3 signes et plus de 10 signes sont rares, qui ne corresponde pas avec ces langues.

D'autre part, il a été découvert que la fréquence des signes est similaire avec des langues naturelles mais qu’elles sont combiné dans une manière non-naturelle.

Il y a aussi eu des analyses qui suggèrent que les différentes pages du manuscrit sont consacrées aux domaines différentes, qui pourraient expliquer que certaines séquences apparaissent plus suivantes sur certaines pages. Mais, dans de nombreux endroits on peut observer quelque chose étrange, une séquence spécifique qui ce répété 3, 4 et même 5 fois de suite. Pluriel de noms ? 

Le plus qu’on essaie de voir à travers la surface, le plus brumeux devient le manuscrit. En fait, l'analyse statistique ont soulevé tant de questions qu'ils ont répondu.

Si le manuscrit de Voynich est écrit dans un langage réel, personne ne comprend pas la quelle. S'il est un crypto personne ne comprend pas comment il est crypté. S’il est du non-sens personne ne comprend pas le non-sens.

Mais les efforts de décryptage n’ont pas cessé. L'automne dernier, l’informaticien Kevin Knight et les linguistes Beáta Megyesi et Christiane Schaefer, ont craqué le code du Copiale. Maintenant Kevin Knight s’a donne un nouveau défie, le manuscrit de Voynich.


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