Le blog aléatoire

Les icônes

Les représentations de personnes nous sourient dans les journaux et magazines. De voir une personne sur une photo nous semblons complètement naturel. Pourtant il n’a pas toujours été ainsi.

Voici que dit la bible :

Tu ne te feras pas d'idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu'à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent. Mais j'agis avec amour jusqu'à la millième génération envers ceux qui m'aiment et qui obéissent à mes commandements.

L’iconoclasme, (grec pour bataille d’image), était un conflit ethnique et religieux de la méditerranée orientale, qui a éclaté 726 et a duré jusqu'en 843. Il a éclaté parce que l'empereur romain était considéré comme responsable devant Dieu. Un empereur honnête et sans scrupules devrait par conséquence obéir les implications religieuses. Un empereur qui, en 726, a pris ses croyances très sérieux était Léon III.

Peu importe ce qu'on pense de ses idées religieuses, Léon est généralement considéré comme le sauveur militaire de l'empire Byzantine. Il avait avec succès repoussé les arabes qui en 717-718 assiégeaient Constantinople. Mais, dans le sillage de la guerre contre l'islam suivait un conflit amer au sein de l'église. Est-ce que les icônes pourraient être vénérés et adorés ? Le problème est plus vieux que le christianisme. Selon certaines interprétations de l’ancien testament Dieu aurait interdit les humains de faire n’importe quelle représentation d’une personne et surtout, d’utiliser des images dans le culte religieux est selon cette interprétation l'équivalent de l'idolâtrie.

Les ennemis de représentations à l'époque de Léon étaient aussi ses pires ennemis, les musulmans. Selon la propagande antichrétienne islamique le culte d'icône était aussi un culte des idoles et pour eux la preuve que le christianisme était polythéiste. Étant donné que les années 600 ont été catastrophiques pour le christianisme, toute l'Afrique du Nord et la Syrie avaient été perdu, beaucoup de monde expliquaient ces revers avec la colère de Dieu. Il est dans ce contexte que Léon a décidé à de finir avec le culte d’icônes.

Avec son zèle religieux et puissance énorme Léon a « nettoyé » son empire de toutes images religieuses. Les dirigeants de l'église, à la fois patriarche de Constantinople et le pape à Rome, ont fermement protesté mais ils étaient trop impuissant pour changer la donne. L'opposition théologique venait principalement de le Syrien John Damaskenos qui vivait sous les musulmanes et donc hors le cercle de pouvoir de Léon.

Damaskenos a fait valoir que l'idée derrière l'iconoclasme était folle car l’interdiction dans la bible était pour les juifs et non pas pour les chrétiens. Puisque Jésus personnellement avait incarné Dieu dans la forme terrestre, il était un péché de ne pas lui dépeindre. 

Léon n'a cependant pas se laissé convaincre et la bataille est devenu encore plus dur sous son successeur Constantin V. Il argumentait que parce que Jésus avait deux côtés, un humaine et un devine, et seulement l’humaine était possible de dépeindre, les icônes niaient les deux côtés et donc étaient de la hérésie.

Après la mort de Constantine les adversaires de a l’iconoclasme déclenchaient une contre-offensive. Les idées de Léon et Constantine ont été rejeté par l'impératrice Irène. Le conflit a fini avec un compromit. Les icônes pourraient être peints mais elles devraient dans aucun être adorés.

Cependant, quelque décennie plus tard un nouvel empereur d’iconoclasme est apparu. Il a fallu attendre l’an 843 pour souffler les dernières flammes de la bataille. Les opposant avait gagné, les icônes ont été permit. L’époque de la peinture florissante d'icônes de l'église orthodoxe a fait son début.