Le blog aléatoire

Le CV lu par robots

Quand vous appliquez pour un poste il n'est plus certain qu'une personne lit votre CV. Il se peut qu’un rejet soit l’œuvre d’un robot de triage. En temps de chômage la quantité de candidats augmente et le filtrage automatique rend le travaille moins lourds pour les recruteurs.

« Ceci est d'un rejet automatique » commence à apparaitre dans les réponses, si un peu plus poli aussi suivi par une motivation. Les critères sont décidés par le recruteur. Il pourrait par exemple s’agir d’un manque de permis de conduire.

C’est dur d’être trié par une machine mais le recruteur risque de louper beaucoup de bonnes candidates s’il rende les critères trop contraignants.

C’est l’entreprise Lumesse qui développe et commercialise cet outil de recrutement.

Au fond c’est un logicielle qui peut traiter un grand nombre d'applications en ligne. Il comprend aussi d’autre fonctions, telles que la formulation des annonces sur les sites de carrière et tests de personnalité. Les recruteurs évitent dans cette manière de répétitivement traiter les mêmes données.

Le logiciel est programmé pour écarter ceux qui n'ont pas les bonnes compétences. Il peut par exemple s’agir d’une exigence d’une certaine formation ou expérience. Il est aussi possible de trier sur l’âge et sexe. Les défendeurs de cette déshumanisation disent que les risques d’erreurs sont les même qu’auparavant.    

Il est estimé que 80% des entreprises suédois utilisent triages automatiques. Cependant, pour des postes assez spécialisés il est encore fait uniquement par les recruteurs.