Le blog aléatoire

Qui veut s’installer ?

On dit parfois que l'Islande ressemble à un dragon. La capitale Reykjavík et ses environs se trouve sur les pattes de devant, où près d'une personne sur 10 sont en chômage. Bientôt 5 ans après le krach bancaire, dans une région autrefois si prospère, le manque d’emploi sévit encore ses habitants.

Sur la queue du dragon, si géographiquement loin de Reykjavík que possible, est situé le village Thórshöfn. Là bas ils construisent de nouvelles maisons, il y a des emplois et un maire qui n'a pas besoin à s'inquiéter de la crise bancaire, ni le chômage. À 300 km, à mi-chemin entre l'extrémité de la queue et l'île norvégienne de Jan Mayen, est situé Drekasvæðið, la Zone Dragon, le lieu de rêves pétrolières des islandais.

Quand l'actuel ministre des affaires étrangères, Össur Skarphéðinsson, avait le portefeuille industriel, il prédisait que les gisements de gaz et de pétrole seraient de l’ordre de 400 années de dépenses budgétaires. Le ministre courant, Katrín Júlíusdóttir, est plus prudent. 

Gunnólfur Lárusson est maire de Thórshöfn où le géant de pêche Ísfélag Vestmannaeyja, récemment a investi des millions dans une usine qui emploi environ 40% des habitants. Lorsque la pêche au maquereau est le plus intense des travailleurs saisonniers remplient les postes nécessaires.

Des moutons grignotent dans les prés autour de Thórshöfn. En valeur ils sont plutôt des lingots d'or. L’exportation de viande d'agneau est si importante que la production à peine est suffisante.

Dans la mairie ils forgent de grands projets. Le petit village de pêcheurs endormi, Langanesbyggð, sera le nouveau hub quand l’exploitation de pétrole commence. L’aéroport existant est trop petit, il faut l’élargir. Un centre commercial juste à côté est déjà sur la carte. Les préparations d’un port capable à servir des bateaux pétroliers et containers sont en cour.

Mais, même si les salaires sont très élevés, les chômeurs de Reykjavík ne veulent pas s’y installer.