Pages

mercredi 17 avril 2013

Le mystère des rêves


La plupart de nous passent des années dans le monde des rêves. Ils sont mystérieux et les interprétations de la signification ne manquent pas. 



Les premières civilisations croyaient que les rêves étaient un canal de communication entre notre dimension et celle de dieu. Les interpréteurs de rêves fleurissent depuis l’âge de pierre jusqu'à nous jours. Le psychanalyste Sigmund Freud a, au début des années 1900, lancé l’idée selon les rêves serraient des messages de notre subconscient. Un autre psychanalyste, C.G. Jung pensait, la même chose mais leurs modèles sont différentes. 

Dans nos jours le développement de la technologie médicale permet d’être plus systématique. La première découverte importante a été le sommeil REM, la phase la plus intense de rêves, qui en utilisant des EEG peut être enregistré. En réveillant des gens exactement pendant cette phase du sommeil les chercheurs ont pu remplir leurs bibliothèques avec des mètres de rapports de rêves.

Pendant les dernières décennies une nouvelle technologie d'imagerie a permis d'ouvrir encore une fenêtre du cerveau endormi. Dans des laboratoires du sommeil à travers le monde, des études sont maintenant en cours pour essayer de résoudre le grand mystère : Pourquoi rêvons-nous ?

Il n’y a pas encore une réponse claire et définitive mais plusieurs hypothèses intéressantes.

La première hypothèse qui sérieusement a remise en cause la vision de Freud est apparue dans les années 1970. Un psychiatre américain, Allan Hobson, a affirmé qu'il n'y avait pas de messages cachés dans les rêves. Ils ne seront selon lui qu'une sélection aléatoire des images, émotions et événements de la mémoire du cerveau. Dans une inconsciente tentative de les donner un sans nous assemblons les séquences pour les rendre compréhensibles.

Quand nous somme éveillé nous essayons tout le temps de créer une image cohérente du monde basée sur les impressions sensorielles dont nous avons été exposés. Puisque le cerveau aussi est actif pendant le sommeil, il continue d'essayer de créer des contextes et en l'absence d'impressions extérieures, il utilise de la matière dans le mémoire. Selon ce point de vue les rêves sont juste un effet secondaire de l'activité neurologique et le contenu est complètement sans intérêt.

Une autre hypothèse apparaisse au début des années 2000. Selon elle les rêves sont une disposition du cerveau de nous préparer aux situations menaçantes. Quand nous rêvons d’être chassés par un lion, nous nous préparons simplement pour une vraie rencontre avec un lion.

Une métaphore est le pilote qui s'entraîne d’atterrissages d'urgences dans un simulateur de vol. Il le fait dans un environnement sure pour mieux pouvoir faire face à une situation réelle. La fonction fondamentale est de mieux pouvoir survivre. Il y a un trait de l’évolution humaine dans cette hypothèse.

Selon une enquête faite sur étudiantes finnois 2/3 de leurs rêves étaient sur un événement menaçant. Souvent il s’agissait des échecs et revers, de type arriver en retard à une réunion cruciale ou d’échouer un examen important. Dans 1/5 des cas le menasse était mortel, par exemple d’être chassé par des inconnus méchantes.

Les proposants de cette hypothèse se demandent pourquoi notre cerveau nous expose à des choses si désagréables s'il n'y avait pas un sens ? Dans l'histoire humaine des rêves menaçants ont probablement eu un avantage évolutif. Ceux qui étaient capables de se former dans le monde du rêve ont eu un peu plus de chance à survivre des situations réelles.

Mais, le menasse de lions n’explique pas tout. Des nouvelles expériences ont montré que les rêves aussi ont une signification l'apprentissage.

Dans une expérience les sujets devraient jouent un jeu d’ordinateur où il fallait passer un labyrinthe le plus rapidement que possible. Après une heure, le jeu a été arrêté est un groupe incité à prendre une sieste, tandis que l’autre simplement prenait un repos. Parmi les étudiants qui ont dormi plusieurs ont rêvé du jeu. Chez une personne il a été sur la musique qui accompagnait le jeu, une autre errait dans un système de grottes.

Cinq heures après le réveil, les sujets devraient au nouveau jouer. Ceux qui avaient rêvé du jeu étaient dix fois supérieurs à ceux qui avaient été éveillés.

Une autre fonction des rêves pourrait être de mieux équilibrer nos émotions. C’est-à-dire que les rêves pourraient être considérés comme une sorte de thérapie nocturne qui guérit les éraflures d’âme que nous avons eu en état éveillé.

Quand nous dormons, le cerveau traite les sensations mauvaises de la journée et les transforme en souvenirs qui sont placés dans notre banque de l'expérience passée. Au cours de ce processus elles perdent beaucoup de ses charges émotionnelles. Une explication serrait que le traitement est faite pendant le sommeille REM lorsque la hormone du stress, noradrénaline, est significativement diminuée.

L’effet soulageant a été montré dans une étude. Les sujets ont dans ce cas vu des images chargées d'émotion, qui leurs ont été montré deux fois en 12 heures d'intervalle. Un groupe a vu les photos dans la matinée et dans la soirée. Un autre groupe les a vus le soir et le lendemain matin, après une nuit de sommeil.

Il s'est avéré que ceux qui ont été éveillés entre les sessions réagissaient plus fortement à la deuxième. Ils avaient aussi une activité plus élevée dans l'amygdale, centre émotionnel du cerveau.

Plusieurs d’autres études ont révélé que les rêves sont importants à la fois pour la mémoire et le traitement d’impressions émotionnelles. Les rêves sont apparemment multifonctionnels.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.