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mardi 9 avril 2013

Auditeur aléatoire ou espion

D’écouter la conversation entre deux personnes sans qu’ils le sachent a depuis long temps été considéré comme reprochable. Mais, cette règle d’interaction humaine et très difficile à maintenir quand tout le monde a un portable. Qui n’a pas écouté une conversation dans un lieu publique ?

 Les différences entre les diverses formes d'écoutes sont subtiles mais un facteur important est l'intention de l'auditeur. Le sociologue Erving Goffman distingue 4 catégories :

1. L'auditeur approuvé par l'orateur. 

2. L’auditeur admis mais qui ne participe pas dans la conversation.

3. L’auditeur non autorisé qui par hasard sans intention entende la conversation.

4. L’auditeur non autorisé qui par hasard avec intention entende la conversation.

Le premier groupe d’auditeurs sont ceux qui participent dans une conversation normale.

Les auditeurs dans le deuxième groupe sont des ausculteurs, ceux qui seulement écoutent. Un exemple est le coach qui écoute un la conversation entre un vendeur et un client. Certains font valoir les enfants apprennent la langue dans cette manière.

Cependant, le problème aujourd’hui est la différence entre le 3eme est le 4eme groupes. Si par occasion on écoute quelque chose qu’on n'est pas censé d’entendre on est un auditeur aléatoire mais si on continue à écouter on se transforme à un auditeur espion.

Auditeur espion, qui veut l’être ? Surtout, qui veut être soupçonné de l’être ? Voila pourquoi des conversations téléphoniques dans des lieux publics suivant nous donnent des sentiments inconfortables.

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