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mercredi 5 octobre 2016

Informatique et les XX-chromosomiennes



Il existe un problème fondamental dans la pédagogie. Faut-il commencer avec une présentation du problème ou la solution ? Quand les enfants apprennent les mathématiques le but ultime n’est pas de les rendre capable à faire des multiplications mais à résoudre des problèmes bien concrets. Les écoles d’aujourd’hui comprennent mieux que dans mon enfance que la vouloir d’apprendre est lié avec des motivations plus profonde que des notes.  

Les femmes sont actuellement autour de 20% dans le secteur informatique et  entre eux elles sont probablement une minorité à faire du pur codage. Parce qu’il y a un grand déficit de compétences dans le secteur cette situation est un grand souci pour les entreprises. Beaucoup a été fait pour attirer des femmes et ces efforts ont eu un certaines effet, mais le problème persiste.

Chez KTH, Stockholm, moins de femmes que d'hommes accompliraient le cours d'introduction sur programmation du Web, qui est un cours à distance. Lorsque deux chercheurs ont testé à rendre les formulations des problèmes plus larges et moins « masculine »,  le taux des élèves, femmes comme hommes, qui attendraient les objectifs du cours augmentait, même si les hommes restaient majoritaires. De plus, le temps d’accomplir le cours diminuait.

Ne rien dans les problèmes de codage était changé, juste les textes des présentations. Ceci pour éviter l’air de « geek », qui encore aujourd’hui entoure les professions informatiques et pour mieux expliquer l’impact social de chaque problème.

La présentation du cours était aussi changée. Une description de l’informatique en tant que métier technique et créative, dont l'activité sociale souvent est importante, était ajoutée. Un autre complément était des liens sur la recherche actuelle, par exemple la robotique sociale, pour montrer l'étendue des domaines dont la connaissance d’informatique maintenant est nécessaire.

Voilà un bon exemple qu’il faut faire des efforts à mieux expliquer le problème et l’utilité de savoir comment l’approcher. Lorsque les stéréotypes ont été évités, les élèves ont trouvé plus facile d'interpréter le but et dans quelle manière il peut servir leurs propres intérêts.

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