Quand le Danemark est devenu membre de l’UE, le 1 janvier
1973, l’île de Groenland était encore une province danoise. Deux années plus
tard, en 1975, le parlement danois a accordé l'autonomie à ce territoire. Mais,
le groenlandais ne voulaient pas être dans l’UE et suivant 3 ans de
négociations ils se sont retiré en 1982.
Le ministre d’affaires étranger danois de l’époque, Uffe
Ellemann-Jensen, menait les négociations. Dans une
interview il exprime qu’il est illusoire de croire que les négociations sur
Brexit seront abouties en 2 ans.
« Il a fallu 3 ans pour Groenland. Pour la
Grande-Bretagne il prendra beaucoup plus mais il est impossible à dire
combien ».
En effet, les différences entre le Groenland et la Grande-Bretagne
sont énormes. On ne peut pas comparer une île avec une population de
56 000 personnes et un PIB 2,5 milliards euro avec l’île de
Grande-Bretagne dont ces chiffres sont 1000 fois supérieures.
« Il faut du temps pour les Britanniques de s’en rendre
compte de l’immensité de leur tâche ».
Dans le cas du Groenland, un chaos a éclaté après 2 ans de
négociations. La population a critiqué le gouvernement pour avoir vendu le
droit des pays de l’UE à pêcher dans leurs eaux pour un prix trop bas. La critique
a conduit à un éclatement du gouvernement groenlandais suivant l’approbation par
leur parlement de l’accord négocié. Un vote de confiance a eu lieu en 1984.
Après le départ, l’économie de Groenland a bien progressé et
les habitant sont contentes avec leur statut comme un pays à extérieure de l’UE.
Le même scenario pour la Grande-Bretagne, c’est-à-dire un
avantage, serait un catastrophe pour beaucoup de leaders européen, parce qu’il
donnerait des mouvements nationalistes, comme par exemple le FN en France, un
avantage dans les opinions publiques.
Le jeu politique n’a que commencé et peut-être aurait-il un
fin dans 5 ans. Mais, laquelle ?
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