Pages

lundi 17 août 2015

Kromblom va en ville (1949)




Il est tellement agréable de ne rien faire et puis se reposer

Un des figures de bandes dessinées que mon père me lisait est Kromblom. Il est très paresseux ce que lui rend beaucoup de soucis. Mais, avec ingéniosité et méthodes anarchiques, il sait toujours s’en sortir. Il est devenu tellement populaire qu’il a été décidé de lui représenter comme film. Pourtant dans le film il n’est pas de tout paresseux, se sont plutôt ses autres caractéristiques qui sont soulignés.

Voici l’intrigue :
Kronblom gagne un cochon de lait dans une loterie mais il n’a pas le cœur de le tuer. Au lieu il commence à construire une porcherie. Quand elle est à moitié terminée, le gendarme locale passe et lui rappelle qu’il faut un permis de construire.

Kronblom écrit une demande qui est rejetée car elle doit être complétée avec un dessin de l'immeuble. Il met beaucoup d'efforts pour le réaliser mais la demande est quand même rejetée. Il lui faut deux appels, incluant tant de documents, avant qu’il enfin n’obtienne son permis de construire.

Lorsque Kronblom maintenant poursuivre la construction, le gendarme passe encore une fois et dit que la porcherie est trop près de la route. Elle doit être déplacée quelques mètres. Kronblom abandonne le projet et fait exploser la porcherie avec de la dynamite. Le bang entendu de loin, et un curieux arpenteur apparaisse. Il dit que Kronblom c’est trop pressé. La route sera redressée et la distance à la porcherie serait plus que suffisant. Le gendarme réapparaisse et dit qu'il va déposer plainte pour possession illégale d'explosifs.

Alors que Kronblom luttait avec la bureaucratie l’homme fort du village Vinkelboda, Rovlund, (Rov = prédateur), avec l'intention de devenir député, a, avec des méthodes crapuleux, acheté un café à Stockholm. Mais, le café va mal et Rovlund a réussi à le revendre à madame Fridh, la belle-mère de Kronblom. (Fridh = paix, mais madame est un véritable râpe). Quand elle a compris que l’affaire est mauvaise, Kronblom et son épouse, Malin, voyagent à Stockholm pour aider madame Fridh.

La belle-mère est maintenant prête à vendre le café avec perte. Elle et Malin quitter la ville. Kronblom reste pour réaliser l’affaire. Rovlund apparaisse et offre une fraction du prix payé par la belle-mère. Kronblom rejette la somme. Au lieu il repeint l’intérieur et donne le café le nom Bar Kronblom. L'afflux de clients augmente immédiatement et quand Kronblom ajoute une terrasse extérieure, la réussite est une réalité.

Un officier de police rappelle Kronblom qu’il a besoin d’une permission pour la terrasse. Kronblom se déplace à la Commission Générale pour régler le problème. Sur place il ne trouve pas le fonctionnaire responsable. Mais, Kronblom ne se soucie pas. Il emprunte une griffé et estampille « accordé » sur son document.

Rovlund soulève son offre encore une fois mais Kronblom refuse. Au lieu il vend le café à la société de restauration municipale, qui offre beaucoup plus. Parce que la belle-mère est heureuse de récupérer son investissement Kronblom peut mettre le profit dans sa propre poche.

Le cercle de couture de Vinkelboda décide de lancer Kronblom comme candidat rival à Rovlund aux élections législatives. Lors d'une réunion publique, où les deux candidates mesurent leurs forces politiques, Rovlund vole le concept de Kronblom. La prise en main est détectée et la crédibilité de Rovlund détruit. Kronblom devient débuté.

Voici une recension :
Ils ont pris Kronblom, sa femme et la belle-mère de simples hebdomadaires et autour d'eux essayé de tourner un film d'action. On peut supposer qu'ils ont voulu réaliser une comédie populaire et inoffensive, mais même ce modeste but a échoué. Quelques-uns des difficultés que le caractère du titre a confrontées pourraient bien faire rire mais le reste est tout simplement stupide et maladroit. Sur le plan mental ce film se place sur le niveau infantile de la série de bandes dessinées infantiles et excelle dans des pires maladresses. Dans cette année de grâce il m’étonne que certains puissent avoir l'idée de tourner un film comme celui-ci !

Mon expérience :
À l’âge de 6 ans des bandes dessinées, entre autres celles de Kronblom, lu et expliqué par mon père, m’a ouvert la porte vers le monde d’adultes. Cela beaucoup plus que les histoires qu’on m’a raconté dans l’école de dimanche, un genre de catéchisme pour enfant.

De plus, la figure de Kronblom s’inscrit dans l’héritage de Strindberg :
«  Le pouvoir est par sa nature destructive » !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.