Il est tellement
agréable de ne rien faire et puis
se reposer
Un des figures de bandes dessinées que mon
père me lisait est Kromblom. Il est très paresseux ce que lui rend beaucoup de
soucis. Mais, avec ingéniosité et méthodes anarchiques, il sait toujours s’en
sortir. Il est devenu tellement populaire qu’il a été décidé de lui représenter
comme film. Pourtant dans le film il n’est pas de tout paresseux, se sont
plutôt ses autres caractéristiques qui sont soulignés.
Voici l’intrigue :
Kronblom gagne un
cochon de lait dans une loterie mais il n’a pas le cœur de le tuer. Au
lieu il commence à construire une
porcherie. Quand elle est à
moitié terminée, le gendarme locale passe et lui rappelle qu’il faut un permis de
construire.
Kronblom écrit
une demande qui est rejetée car elle doit être complétée
avec un dessin de l'immeuble. Il met beaucoup d'efforts pour le réaliser mais la demande est quand
même rejetée. Il lui faut deux appels, incluant tant
de documents, avant qu’il enfin n’obtienne son permis de
construire.
Lorsque Kronblom maintenant poursuivre la construction, le gendarme passe encore une fois et dit que la porcherie est trop près de la route. Elle doit être déplacée quelques mètres. Kronblom abandonne le projet et fait exploser la porcherie avec de la dynamite. Le bang entendu de loin, et un curieux arpenteur apparaisse. Il dit que Kronblom c’est trop pressé. La route sera redressée et la distance à la porcherie serait plus que suffisant. Le gendarme réapparaisse et dit qu'il va déposer plainte pour possession illégale d'explosifs.
Alors que Kronblom luttait avec la
bureaucratie l’homme fort du village Vinkelboda, Rovlund, (Rov = prédateur),
avec l'intention de devenir député, a, avec des méthodes crapuleux, acheté un
café à Stockholm. Mais, le café va mal et Rovlund a réussi à le revendre à madame
Fridh, la belle-mère de Kronblom. (Fridh = paix, mais madame est un véritable râpe).
Quand elle a compris que l’affaire est mauvaise, Kronblom et son épouse, Malin,
voyagent à Stockholm pour aider madame Fridh.
La belle-mère est
maintenant prête à vendre le café avec perte. Elle et Malin quitter
la ville. Kronblom reste pour
réaliser l’affaire. Rovlund apparaisse et offre une fraction du
prix payé par la belle-mère. Kronblom rejette la somme. Au lieu il repeint l’intérieur et donne le café le nom Bar Kronblom. L'afflux de clients augmente
immédiatement et quand Kronblom ajoute une terrasse
extérieure, la réussite est une
réalité.
Un officier de police rappelle Kronblom qu’il a besoin d’une permission pour
la terrasse. Kronblom se déplace à la Commission Générale pour régler le
problème. Sur place il ne trouve pas
le fonctionnaire responsable. Mais, Kronblom ne se soucie pas. Il emprunte une griffé et estampille « accordé »
sur son document.
Rovlund soulève son offre encore une fois mais Kronblom refuse. Au lieu il vend le café à la société de restauration municipale, qui offre beaucoup plus. Parce que la belle-mère est heureuse de récupérer son investissement Kronblom peut mettre le profit dans sa propre poche.
Le cercle de couture de Vinkelboda décide de lancer Kronblom comme candidat rival à Rovlund
aux élections législatives. Lors d'une
réunion publique, où les deux
candidates mesurent leurs forces politiques,
Rovlund vole le concept de Kronblom. La
prise en main est détectée
et la crédibilité de Rovlund détruit. Kronblom devient
débuté.
Voici une recension :
Ils ont pris Kronblom, sa femme et la
belle-mère de simples
hebdomadaires et autour d'eux essayé de
tourner un film d'action. On peut supposer qu'ils ont voulu réaliser
une comédie populaire et inoffensive, mais même ce modeste but a
échoué. Quelques-uns des difficultés que le caractère
du titre a confrontées pourraient bien faire
rire mais le reste est tout
simplement stupide et maladroit. Sur le plan mental ce film se place sur
le niveau infantile de la série de
bandes dessinées infantiles et excelle dans des pires
maladresses. Dans cette année de grâce
il m’étonne que certains puissent
avoir l'idée de tourner un film comme celui-ci !
Mon expérience :
À l’âge de 6 ans des bandes dessinées, entre
autres celles de Kronblom, lu et expliqué par mon père, m’a ouvert la porte
vers le monde d’adultes. Cela beaucoup plus que les histoires qu’on m’a raconté
dans l’école de dimanche, un genre de catéchisme pour enfant.
De plus, la figure de Kronblom s’inscrit
dans l’héritage de Strindberg :
« Le
pouvoir est par sa nature destructive » !
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