Dans les années 1760 James Cox a réussi de
concevoir une
pendule qui récolte l’énergie dans des variations de
pression et température de l’air. Si n’en tenant pas compte de l'usure
mécanique, cette machin de temps emmétrait ces tic-tacs
éternellement.
Trois siècles plus tard, l'ingénieur suisse Jean Léon Reutter a reconçu le même principe
dans une variante plus moderne et crée l'horloge mécanique Atmos qui comme son prédécesseur fonctionne sans remontages manuelles.
Des chercheurs
de l'Université de Washington ont maintenant pris le relais.
Cette fois-ci il n’est pas pour mesurer le temps mais pour communique des
valeurs de capteurs de divers attributs. Comme les appareilles des
prédécesseurs cette collectrice d’énergie utilise les fluctuations naturelles de température et pression. L’appareil
récolte dans n’importe quel endroit où ces variations
existent. L’énergie gagnée est utilisé pour alimenter des capteurs qui par exemple peuvent détecter des fuites d'eau
ou des déficiences structurelles dans
un pont. Le résultat est ensuite envoyé comme un signal sans fil.
L’élément clé de la conception est un
soufflet métallique de la taille d'un
cantaloup qui est rempli d'un gaz
sensible à la température. Quand le
gaz chauffe ou refroidit en réponse à la
température d’extérieur, le soufflet dilate et contracte. Ces
mouvements sont sensés par des petits aiguilles
qui via des bobines électromagnétiques les transforme en énergie électrique.
Un changement de
température de seulement 0,25 C est
suffisant pour alimenter un capteur de sentir et puis envoyer
les données sans fil à un récepteur
à une distance de 5 m. Cela signifie que même des légers changements
dans par exemple un système de climatisation est
assez pour le bon fonctionnement.
Placé dans un grenier
ou dans un mur le dispositif pourrait par exemple
vérifier qu’il n’a pas des fuites d'eau.
De même, pour détecter des déficiences
structurelles dans un pont.
Les chercheurs
ont déposé des brevets pour la technologie. La prochaine étape est de
le rendre plus petit, de la taille d'une
pile D. Une version future comprendrait aussi 4 produits chimiques
qui s’activent en différentes températures de sorte que le même dispositif
peut être utilisé dans des conditions assez différents.
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