Selon un folklore du
20ème siècle un bourdon qui vole défie les lois de l'aérodynamique parce que la surface de ses ailes est trop
petite pour son poids.
L'origine de cette revendication
est difficile à cerner avec certitude. Une anecdote en circulation est qu’un aérodynamicien suisse, sans
nom, après un dîner aurait fait quelques calculs et conclu que les bourdons ne peuvent pas voler.
Ce qui est sûr est que l’entomologiste
français Antoine Magnan (1881-1938) dans son livre de 1934, Le
vol des insectes, a écrit :
« Tout d'abord poussé par ce qui se fait en aviation,
j'ai appliqué aux insectes les lois de la résistance de l'air, et je suis
arrivé avec M. Sainte-Laguë à cette conclusion que leur vol est impossible ».
En effet, l’aérodynamique des
insectes est compliqué et ce que ces calcules ont montré est qu’ils ne peuvent
pas voler comme des avions, c’est-à-dire sans battre des ailes. Pour résoudre le problème il
faut mieux s’orienter vers des méthodes de calculs utilisés pour les lames d’un
hélicoptère.
Les bourdons battent ces ailes environ 200
fois par seconde mais leurs muscles
du thorax ne dilatent
pour chaque frappe. Au lieu ils vibrent comme une bande
de caoutchouc à cordes pincées. Ce fonctionnement
est bénéfique car il permet au système, composé de muscles et ailes, de vibrer à sa fréquence de résonance, menant à une faible consommation d'énergie.
En outre, cela est nécessaire les parce
que les nerfs sont incapable de signaler 200 fois par seconde. (L'œil humain peut apercevoir environ 8 changements par seconde).
En 2008, une colonie
de bourdons a été découverte
sur le mont Everest à plus de 5 600 mètres
d'altitude. C’est la plus haute altitude connue pour un insecte. Des essais ultérieurs dans
une cabine d’air raréfié ont en effet montré que les bourdons sont capables de voler jusqu’au 9 000 mètres.
A part de défier de la physique simplifié, les bourdons ont
d’autres facultés surprenantes. Une est de résoudre le problème classique du vendeur ambulant qui doit
calculer l'itinéraire le plus court pour visiter un certain nombre de villes, puis revenir au point de départ. En cherchant du miel sur des fleurs qui pousse ici
et là les bourdons savent mieux calculer le parcours le plus économique qu’un
super-ordinateur.
Il est aussi connu que les bourdons qui
volent à travers un champ de fleurs bougeant dans le
vent font les manœuvres les plus incroyables
pour éviter des collisions. C’est exactement ce dont les drones quadrocopters,
qui bientôt nous délivreront des pizzas et autres nécessités, ont besoin. De la
recherche sur le système de navigation des bourdons est en cours.
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