Dans la lutte contre les
combustibles fossiles l’industrie sidérurgique s’intéresse à substituer le
charbon avec l’hydrogène. Cette solution fonctionne bien dans des laboratoires
mais n’a pas été testé à grand échelle. Dans le cadre du projets Hybrit, géré par les sociétés SSAB, Vattenfall et LKAB, une ligne de production
sur l’échelle pilote est maintenant en construction à Luleå, une ville dans le
très nord de la Suède.
L’hydrogène sera fabriqué
avec des électrolyseurs. A cause de variations dans la production et le prix
d’électricité ils devront être combinés avec un stockage d’hydrogène de 100 mètres
cubes capable à stocker 100 MWh.
Il sera construit sous la
forme d’une espace cylindrique dans une formation rocheuse. Parce que les
atomes d’hydrogène sont tout petits ils sont aussi difficiles à contenir. C’est
pourquoi il faut revêtir le cylindre avec une couche d’acier. Pour éviter des pressions
locale, l’espace entre le revêtement et la roche sera rempli de béton. Les 100
métrés cubes correspondent un peu près à un cylindre de 4 mètres en diamètre et
8 mètres de long.
Pour résister à la
pression d’environ 200 bars, le cylindre doit être construit à 25-30 m de
profondeur et pour minimiser les forces sur la roche la position doit être vertical.
L’objectif avec ce stockage,
qui sera opérationnel entre 2022 et 2024, est d'étudier le fonctionnement à
petite échelle avant de passer aux plus grands espaces. Le volume de 100 mètres
cubes est petit comparé avec les 20 000 à 100 000 mètres cubes qu’une aciérie
de taille normale aurait besoin pour une production sans matières fossiles.
Ce qui avant tout sera testé
est comment la conception et les matériaux utilisés résistent aux variations de
pression. Pour équilibrer le système électrique l'idée est que l'hydrogène, via
une turbine à gaz, aussi sera utilisé pour générer électricité. Dans ces cas il
aura des chutes de pression rapides que le stockage doit être capable à
résister.
Une autre chose importante
à tester est l'étanchéité. La molécule d'hydrogène est extrêmement petite et
légère et peut s’infiltrer dans des tout petites cavités. C’est pourquoi il
aura des nombreux détecteurs de gaz.
Des tests de laboratoire
pour déterminer le type d’acier à utiliser pour le revêtement sont en cours,
car il est important que le revêtement ne soit pas affaibli par la
fragilisation par l'hydrogène, un phénomène très connu.
L’objectif de projet est
que l’industrie sidérurgique suédoise soit en mesure à vendre de l’acier fabriqué
sans matière fossile à grand échelle en 2035.
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