Dans un séminaire récent à Göteborg, Renault a donné des
informations plus précises sur le développement de leur voiture électrique, la
Zoe. Il a été dramatique. En 4 ans l’autonomie a augmenté de 210 à 400 km.
La raison principale est une amélioration
des batteries. Près de 20% sont dû à des changements dans les cellules de la
batterie lithium-ion et 80% provient de changements structurels dans la
batterie. Il s’agit de un plus fort taux de matière active dans les électrodes,
des films plus minces et plus d'espace donné pour les matières actives.
Vers 2020 Renault espère que l’autonomie sera portée à 600
km.
Les batteries sont continuellement améliorées. Autour de
2025, Renault estime que la densité énergétique augmentera de 240 Wh/kg
d’aujourd’hui à 350 Wh/kg.
Cependant, en 2030, Renault prévoit qu'il aura besoin de 500 Wh/kg et ça sera très probablement des batteries basées sur un autre type de chimie. Les technologies d'ions de sodium et de magnésium sont des candidates intéressantes.
Cependant, en 2030, Renault prévoit qu'il aura besoin de 500 Wh/kg et ça sera très probablement des batteries basées sur un autre type de chimie. Les technologies d'ions de sodium et de magnésium sont des candidates intéressantes.
La demande de batteries lithium-ion est en croissance incessante. En 2015 la production a été de 60 GWh et en 2020 on estime le chiffre sera de 200 GWh.
Il est prévu que le secteur des véhicules électriques utilisera une part croissante de la production des batteries. En 2015 le taux était de 25% et selon les prévisions il sera 65% en 2020.
Pourtant, il existe des incertitudes. Parce que la demande
augmente si rapidement, il n’est pas certain que les usines de fabrication de
batteries peuvent suivre le rythme. D’autres préoccupations sont le prix lithium
et des possibles instabilités politiques dans les quelques peu pays qui ont des
gisements importantes.
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