Avant le milieu des années
1200 aucune prêtre suédois se senti obligé de
vivre en célibat. La première pression est apparue dans une
réunion à Skänninge, (un centre religieux 200 km sud de Stockholm), en Février
1248. À cette occasion l’évêque Guillaume de Modène, (un italien envoyé par le Pape pour créer ordre en
Scandinavie), a exprimé des lourdes
réprimandes sur la moral des autres évêques présent. Dans le règlement que William a publié le
1er Mars 1248, la papauté tentait
de réformer l'Église de Suède.
Le document démontre que le légat du pape a forcé une
décision déclarant que les Suédois doivent se tenir à la pratique canonique
dans le Liber Extra, un ensemble de lois qui ne semble même pas avoir été connu
en Suède. Les évêques suédois ont été contraints de l’obtenir dans un an.
De plus, William a intervenu dans la vie privé des prêtres.
A l’époque les plus part des prêtres était des fils de prêtres mariés.
Cependant, selon la résolution tout le clergé devrait être célibataire. Ceux
qui avaient plus de 50 ans ont, dans certaines circonstances et par dérogation
épiscopal, obtenu une exemption, en condition qu’ils ne
dormaient plus sous le même toit que ces femmes.
Tous les autres prêtres avaient, sous la menace
d'excommunication, un an pour renvoyer leurs femmes. Elles seront désormais considérées
comme des concubines, avec qui les prêtres avaient une relation amoureuse. Les
prêtres ne pouvaient plus garder leurs enfants et ils ne
pouvaient certainement plus laisser les biens légués à eux.
Ces sont des désistions formelles de la
réunion. Mais, les prêtres locales volaient faire
autrement. Déjà lors de la réunion ils ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas vivre sans les unions et les aides de leurs
femmes. Quatre ans plus tard, en 1252, une bulle papale montre que des nombreux prêtres, qui par le pratique de vivre avec ces
femmes auraient s’excommuniés, ont continué à fonctionner
dans les paroisses. Personne ne pouvait les arrêter.
La situation est devenue bizarre. Si la règle du célibat avait été suivie
à la lettre, la Suède serait devenue un
pays avec des prêtres illégales dans
presque toutes les paroisses. L’archevêque suédois de l’époque, Lars, a expliqué le dilemme pour le Pape,
qui a répondu 10 ans après la réunion de Skänninge. Le
pape était prêt à faire des
compromis. Les prêtres à Uppsala qui ont continué leurs concubinages
pourraient éviter la punition sévère prévue
dans la loi. Un an plus tard
cette règle a été
entendue à l'ensemble des provinces en Suède.
Dans un conseil à Tälje,
l’an 1279,
les interrogations sur le célibat sont réapparues. Il a été constaté que peu de
personnes dans le clergé étaient pures de la maladie de non-restreinte. Des amendes et d’autres pênes ont été décidés pour ce péché, mais ils n’ont
rien changé. Aux réunions ultérieures le problème est réapparu,
avec le même pauvre résultat.
Un facteur important a été que la haute direction de l'église était tout aussi coupable que les prêtres dans les paroisses. Lorsque l'évêque. Asser Thorkilsson, a été jugés en 1280, il est apparu qu'il avait 4 concubines, dont 2 qui déjà avait été marié.
Donc, rien d'étonnant que les législateurs laïques
finalement ont été forcés de régler l’héritage
des fils des évêques.
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