Le blog aléatoire

Le sport médiatisé

Le JO est fini est la France a gagné tant de médailles. Ou, est-ce que les athlètes les ont gagné, ou peut-être nous ? Dans le dernier cas, je me demande dans quelle mesure j’aurais contribué à la pluie métallique sur la France ? Complètement à contrecœur, peut-être par les impôts.

Non, je n’aime pas les sport professionnalisés et je doute même qu’ils soient bon pour le pays.

Parce que les championnats se déroulent tout le temps les informations que j’écoute sur mon poste de radio ont une proportion de sport énorme. Et, s’il n’y a pas de championnat les journalistes de sport trouvent toujours un match dans un lige quelque part ou biathlon, curling ou speedway polonaise. Leurs commentaires excités et les interviews prédictibles coupent des plaies dans mon âme l'esthétique.  

Peut-être ai-je une mauvaise identification masculine ? C’était en tout cas la diagnose de ma ex-femme qui ne comprenait jamais mon choix entre sports et équations.   

Oui, il doit être reconnu, dans le JO il y a des sports esthétiques, le patinage de vitesse par exemple. Mais, la saturation s’installe après avoir vu quelques tours sur la piste. Non, mon âme ne déclenche pas par les sports mais sur les découvertes. Elle est comme ça, soit-il constitutionnelle ou acquise !    

L'héritage esthétique dans les JO, telle que la cérémonie d’ouverture, à aussi un sombre héritage. Le film Olympia de 1938 par le cinéaste nazie Leni Riefenstahl, à voir ici, est une mythification des jeux qui encore plane dessus les cinq anneaux.

Comme les anciens grecs, les nazis vénéraient le corps parfait. Pour donner l’histoire de JO un peu plus de dignité ils avaient placé une pierre gravée avec le logo olympique en Delphi. Elle a attiré l’attention des historiens égarés. Serait-il possible que le logo, conçu par Pierre Coubertin en 1912 aurait un modèle antique ? Les savants du sujet pensent maintenant qu’il plutôt a été inspiré par des publicités pour pneus.