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mercredi 30 janvier 2019

Les plantes communiquent avec odeurs


Nous les humains sont capable à communiquer par sons et impressions visuelles. Les plantes n’ont pas des organes nécessaires pour le faire mais malgré l’absence de nez elles peuvent communiquer par le moyen d’odeurs.

La capacité de le faire est programmée dans leurs gènes. Les chercheurs ont maintenant découvert les premières étapes de la manière dont les informations provenant des molécules d'odeur modifient l'expression des gènes chez les plantes.

Les plantes détectent une classe de molécules odorantes connues sous le nom de composés organiques volatils. Elles sont essentielles pour de nombreuses stratégies de survie des plantes, notamment pour attirer les oiseaux et les abeilles, pour dissuader les insectes nuisibles et pour réagir aux maladies des plantes à proximité. Ces composés donnent aussi les huiles essentielles leurs odeurs distinctives.

L’équipe de recherche exposait des cellules de tabac et des plants de tabac âgés de 4 semaines aux différents composés organiques volatils. Ils ont découvert que ces molécules modifient l'expression des gènes en se liant à d'autres molécules appelées corégulateurs transcriptionnels, qui ont la faculté de pouvoir activer ou désactiver la fonctionnalité des gènes.

Chez les animaux, les molécules d’odeur sont reconnues par les récepteurs sur la surface de cellules dans le nez où elles immédiatement déclenchent des signales pour le cerveau. Pour les plantes c’est différente. En absence de nez les molécules d’odeur doivent pénétrer dans les cellules où elles s’accumuler avant de déclencher une réaction.

Parce que les plantes ne peuvent pas fuir elles n’ont pas besoin de réagir aussi vite. De pouvoir se préparer pour un changement environnemental dans la même journée est probablement assez rapide pour elles. Par contre, elles ont probablement besoin à reconnaître une grande variété de molécules odorantes.

Les humains ont environ 400 récepteurs d'odeurs. L’animale qui a les plus est l’éléphant qui en a environ 2 000. Mais, en vue que les plantes généralement ont plus de gènes que les animaux, elles devraient être capables à identifier plus d'odeurs.

En long terme cette découverte pourrait être importante pour plantes cultivées. Au lieu d’utiliser des pesticides il serait peut-être possible d’avec un composé organique déclencher le système anti insectes nuisibles avant les attaques. Une autre possibilité serrait de modifier le goût avant la récolte.

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