Au
milieu du 15ème siècle, l'inventeur allemand Johannes Gutenberg a lancé la
presse à imprimer. Auparavant, les moines d'Europe consacraient des efforts
considérables à la rédaction manuelle de livres. Ils ornaient les manuscrits avec
des feuilles d’or et un colorant de bleu intense, l’outremer, produit à partir
du minéral lapis-lazuli extradé de mines en Afghanistan. Ce colorant était
aussi cher que l'or.
Pourtant,
l’image que ce travail n’était fait que par des moines est faux. Car, des chercheurs allemands ont maintenant constaté que ces documents précieux aussi
ont été produits par des femmes. La preuve est qu’ils ont trouvé des grains
d'outremer dans le tartre d'une femme décédée à l'âge moyen et enterrée dans un
monastère de Dalheim vers 1100. Les auteurs pensent qu'elle occasionnellement
collait son pinceau entre ses lèvres afin de pouvoir tracer des lignes fines et
qu’elle de cette façon a introduit des grains de l’outremer dans sa bouche.
Les
artistes qui décoraient ces textes religieux n’ont que rarement signé leurs
œuvres. On a longtemps pensait qu'il s'agissait que d'hommes. Cependant, la nouvelle découverte indique qu’aussi les
femmes ornaient ces documents si importants dans notre culture.
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