La peur des maladies

En février 1654 la reine Christine de Suède a, plus ou moins volontairement, décidé d’abdiquer. La raison ? Elle ne voulait pas se marier et elle courtisait le catholicisme que son père dans tant des batailles sanglantes avait abattu en ce qui aujourd’hui est Allemagne. Elle s’est installait à Rome où elle ne se contenait pas avec une vie comme pensionnaire. Du sang royal elle voulait un pays à régner, Naples.

C’est pour cette raison qu’elle a décidé d’aller visiter le roi de la France, le Roi Soleil. La première étape se faisait en bateaux jusqu'à Marseille.

L'enthousiasme à Marseille était modéré car elle et sa compagnie venaient d’une zone touchée par la peste. Les suspicions n’ont pas cessé quand il a été divulgué que 11 membres de l'équipage sont morts de fièvre pendant le voyage. Une foule menaçant, surtout de marins, s’est avec coup de coude introduit dans la salle d'audience de l’hôtel de ville pour protester.

De mon connaissance il a été la seul fois qu’une personnalité suédoise a causé des émeutes à Marseille.

Pour nous il est parfois difficile d’imaginer l’hauteur de craintes, pour de bonnes raisons, que les maladies réveillaient autrefois. Heureusement nous avons maintenant des médicaments et des vaccinations.

Pourtant, certains groupes ne semblent pas comprendre à quelle mesure ces progrès nous ont sauvées de la misère et de la souffrance.

Épidémie de rougeole atteint 161 cas, cinq enfants hospitalisés, est une rubrique dans le périodique Dutch News.nl. Deux des enfants hospitalisés ont développé une pneumonie, deux autres une méningite. Ces malades n’ont pas été vaccinés parce que leurs familles font partie du Bible Belt hollandais formé par des protestants orthodoxes.

La pire épidémie de rubéole depuis 1989, est une autre rubrique, cette fois en Suède. Cette maladie infecte typiquement 5 personnes par ans dans le pays mais l'année dernière ils étaient 50. Tous les cas sont liés au village Järna, où la couverture vaccinale est faible à cause des convictions du mouvement anthroposophique.

Interdiction de taliban de vaccination contre la poliomyélite mettent 240 000 enfants pakistanais à risque.  DWN.com. Cependant, il semble maintenant que s’est seulement les plus dures dans ce groupe qui ont cette attitude.