De donner des nouveau-né
une protéine présent dans les staphylococcies
jaunes ne semble pas très éclairé. Pourtant, une
nouvelle recherche à l’université de Göteborg suggère que
cela peut empêcher les bébés de
développer des allergies.
En effet, ces protéines sont des superantigènes
et elles ont la faculté de démarrer le système
immunitaire avec la même puissance que 200 d’autres
bactéries combinés.
Qu’un entrainement intense du système immunitaire peut empêcher un
enfant de développer allergies correspond bien à la hypothèse de l'hygiène.
Elle fait valoir que la conséquence de ne plus être en contactes avec des
germes est que le système immunitaire se développe d’une façon malsaine
et commence à réagir contre des
substances inoffensives.
La piste du découvert a commencé avec une étude
sur la flore intestinale d’enfants qui avaient un ou deux
parents avec allergies. La
focalisation sur l'intestin était dans se contexte naturelle car une
grande partie du système immunitaire
est situé dans la muqueuse intestinale.
Quand les premiers enfants ayant une allergie alimentaire ont été signalés, les chercheurs ont découvert qu’ils tous manquaient la bactérie staphylococcie jaunes pendant les deux premières semaines de leur vie. Auparavant cette bactérie avait été considéré comme mauvaise pour les intestins.
Quand les premiers enfants ayant une allergie alimentaire ont été signalés, les chercheurs ont découvert qu’ils tous manquaient la bactérie staphylococcie jaunes pendant les deux premières semaines de leur vie. Auparavant cette bactérie avait été considéré comme mauvaise pour les intestins.
Par contre, les nourrissons
porteurs de la bactérie n'avaient pas d’allergies.
Le fait est un peu étrange car la même quantité chez un adulte aurait conduit à
une intoxication alimentaire.
Des études ont montré que les superantigènes de staphylococcie ont un mécanisme qui active 10 à 20% du système immunitaire conduit par les lymphocytes T. Le taux normal est plutôt autour de 0,01%.
Des études ont montré que les superantigènes de staphylococcie ont un mécanisme qui active 10 à 20% du système immunitaire conduit par les lymphocytes T. Le taux normal est plutôt autour de 0,01%.
Le découvert a été remarquable et les
chercheurs l’ont breveté. Ils pensent que une exposition
précoce à des superantigènes
aussi pourrait protéger contre d’autres types de maladies
immunitaires telle que le diabète de
type 1. Le but est d'obtenir
l'autorisation pour des essais cliniques
de nourrissons.
Des tests ont été fait sur souris et chiots et ils montrent que ces animaux ne
tombent pas malades par l'antigène, à ne pas confondre
avec des bactéries vivantes. Les
chiots ont eu des doses considérables sans réagir. La même quantité
aurait rendu des chiens adultes malades.
Le développement commercial est fait par
deux sociétés, Swecure et Premune. La première est axée sur l'application
sur personnes et le deuxième sur la médecine vétérinaire.
Des allergies chez les chiens et autres animaux est un problème
croissant. Des essayes agrandies ont déjà commencés.
D’obtenir l’autorisation pour des essais cliniques sur nourrissons est bien plus difficile et sur les adultes il est impossible car ils tomberaient malades.
D’obtenir l’autorisation pour des essais cliniques sur nourrissons est bien plus difficile et sur les adultes il est impossible car ils tomberaient malades.
Le but ultime est d’avoir un traitement préventif contre l'allergie sur
le marché en 2020. Si réussi, il vaudra des milliards.
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