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vendredi 21 mars 2014

La fin d’allergies ?



De donner des nouveau-né une protéine présent dans les staphylococcies jaunes ne semble pas très éclairé. Pourtant, une nouvelle recherche à l’université de Göteborg suggère que cela peut empêcher les bébés de développer des allergies.

En effet, ces protéines sont des superantigènes et elles ont la faculté de démarrer le système immunitaire avec la même puissance que 200 d’autres bactéries combinés.

Qu’un entrainement intense du système immunitaire peut empêcher un enfant de développer allergies correspond bien à la hypothèse de l'hygiène. Elle fait valoir que la conséquence de ne plus être en contactes avec des germes est que le système immunitaire se développe d’une façon malsaine et commence à réagir contre des substances inoffensives.

La piste du découvert a commencé avec une étude sur la flore intestinale d’enfants qui avaient un ou deux parents avec allergies. La focalisation sur l'intestin était dans se contexte naturelle car une grande partie du système immunitaire est situé dans la muqueuse intestinale.

Quand les premiers enfants ayant une allergie alimentaire ont été signalés, les chercheurs ont découvert qu’ils tous manquaient la bactérie staphylococcie jaunes pendant les deux premières semaines de leur vie. Auparavant cette bactérie avait été considéré comme mauvaise pour les intestins.

Par contre, les nourrissons porteurs de la bactérie n'avaient pas d’allergies. Le fait est un peu étrange car la même quantité chez un adulte aurait conduit à une intoxication alimentaire.

Des études ont montré que les superantigènes de staphylococcie ont un mécanisme qui active 10 à 20% du système immunitaire conduit par les lymphocytes T. Le taux normal est plutôt autour de 0,01%.

Le découvert a été remarquable et les chercheurs l’ont breveté. Ils pensent que une exposition précoce à des superantigènes aussi pourrait protéger contre d’autres types de maladies immunitaires telle que le diabète de type 1. Le but est d'obtenir l'autorisation pour des essais cliniques de nourrissons.

Des tests ont été fait sur souris et chiots et ils montrent que ces animaux ne tombent pas malades par l'antigène, à ne pas confondre avec des bactéries vivantes. Les chiots ont eu des doses considérables sans réagir. La même quantité aurait rendu des chiens adultes malades.

Le développement commercial est fait par deux sociétés, Swecure et Premune. La première est axée sur l'application sur personnes et le deuxième sur la médecine vétérinaire. Des allergies chez les chiens et autres animaux est un problème croissant. Des essayes agrandies ont déjà commencés.

D’obtenir l’autorisation pour des essais cliniques sur nourrissons est bien plus difficile et sur les adultes il est impossible car ils tomberaient malades.

Le but ultime est d’avoir un traitement préventif contre l'allergie sur le marché en 2020. Si réussi, il vaudra des milliards.

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