Beaucoup de monde sait qu’on parle 4 langues
en Suisse. Allemand, français, italien et ... Le nom du 4éme
est le romanche qui en romanche est rumantsch. Ils ne sont que environ
60 000 et le nombre de locuteurs diminue
constamment. Cette petite langue ne doit pas seulement lutter contre les trois autres mais aussi avec
elle-même.
Depuis un référendum
en 1938 elle a le statut comme langue nationale. Que beaucoup a des
connaissances limitées de romanche n’est
pas étonnant car elle est peu connue même en Suisse.
Ou plutôt les langues.
Parce qu’elle n’est pas 1 mais 5.
Et, pour encore compliquer la chose, il existe un 6éme, une variante construit.
La plupart des locuteurs vivent dans le canton Grisons, coincée entre Autrice et Italie. Cette région a été colonisée par les Romains au début de notre ère. La province a été nommée Raetia, donc le mot romanche est un dérivé. La langue d'aujourd'hui est formée à partir d’un latin populaire parlé par les soldats et les marchands, aussi appelé latin vulgaire.
Lia Rumantscha est une organisation fondée en 1925 dans
une tentative d'unifier les nombreuses associations locales, dont
chacune a façonné sa variante de la langue. Mais, le but n’est pas facile. Quand la langue est mentionnée, il est rare que s’est les beaux tons mélodiques qui sont discutés. Non, s’agit
principalement de divisions et fractions.
L'explication est dans la belle mais
inaccessible paysage de Grisons, avec de hauts Alpes et des villages
pittoresques cachés dans les vallées. Avant les tunnels ferroviaires et les
autoroutes les contacts entre les villages étaient limités. Au fil du temps la langue
parlée a divergé non pas seulement dans le vocabulaire mais aussi dans la
grammaire.
Les différences sont si importantes que les
praticiens ont des difficultés de se comprendre. Les variantes ne sont donc pas
considérées comme des dialectes mais des idiomes.
Des langues locales existe un peu part tout
et elles ont un problème ensemble - elles donnent peu avantages dans la vie
communautaire.
La situation pour l’occitan en France n’est
pas très différente. Des nombreux dialectes existent et les élèves qui se font
le souci de l’apprendre à école ne peuvent pas nécessairement comprendre les
paroles dans des rares villages où elle encore est parlée.
La seul réussite d’unifier des dialectes que
je connais est nynorsk, la nouvelle norvégien. Elle est un mélange artificiel
de nombreuses patois, parlé par personne mais standardisé et écrit par environ
12% de la population. La situation pour les autres norvégiens est un peu
pareille. Ils parlent comme ils veulent mais écrit un autre dialecte, bokmål,
la langue littéraire, assez proche de danois dont la Norvège pendant long temps
a été une province.
Les différences entre ces deux langues sont
minimes, par exemple la préférence de finir un nom avec un « a » ou
un « e » mais la situation est polarisé et de temps à autre le conflit
fait surface.
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