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dimanche 2 février 2014

Canards de surface qui plongent



À école j’ai appris qu’il existe deux types d’oiseaux dans la famille des canards, canards de surface et canards plongeurs. La classification semble évidant, certains plongent d’autres ne plongent pas. De plus, la différence est bien visible car la position des plumes de la queue chez les plongeurs est juste au même niveau de la surface d’eau.

 Le garrot à œil d'or est un canard plongeur de taille moyenne. 
En période de nidification, il fréquente la forêt boréale à 
la recherche de lacs calmes et cours d'eau lents entourés 
d'une végétation arbustive importante. En période 
d'hivernage il migre vers le sud.

Pourtant, dans Huveaune, un tout petit cours d'eau à Marseille, (qui formellement est classifié comme un fleuve !), j’ai hier vu des canards colverts qui plongeaient. Il m’a beaucoup surpris car normalement ils mettent seulement la tête dans l’eau tout en battant les pattes pour atteindre le fond avec leurs becs. Apparemment, comme une balle de ping-pong, ces oiseaux non pas la densité critique pour submerger dans l’eau. Voila une illusion que j’ai porté tant de décennies de ma vie.

En cherchant sur internet j’ai trouvé un référence suédois à quelques d'ornithologues qui avec l'aide de plongeurs ont observé le même phénomène. Ils ont vu un groupe de 7-8 canards colverts qui simultanément plongeaient jusqu’au environ 2 mètres de profondeur pour manger. Cependant, sur le site il est aussi écrit que ce comportement est très inhabituel.  

Ce que j’ai vu était donc inhabituel mais ne pas sensationnelle. Mentalement je dois maintenant gérer deux sentiments. Le fait que l’observation n’est pas sensationnelle a été décevant. Qui ne veut pas en découvrir ! D’autre part je n’ai pas le filmé l’incident et je n’avais aucune preuve. Ce fait donné, il serrait certainement très difficile de s’engager dans un débat. Je me trouve donc dans un état de l’âme à la fois de déception et de soulagement. Parfois l’un domine sur l’autre.

Comment sortir de cette ambigüité schizophrénique ? Mon remède, comme toujours, est de relativiser. Après tout, il ne s’agit pas d’une crise cardiaque ! Il faut donc trouver un malheur imaginaire qui pèse plus que les deux ensembles. Même si loin de parfait, la méthode fonctionne. Pourtant, le fait de savoir qu’elle est ma seule ligne de défense contre des sentiments amphibologies me donne encore un malheur.             

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