Comment un anglais a inventé le ski alpin

L'explorateur polaire suédois Adolf Nordenskiöld débarquait au Groenland en l’été 1883. Cette occasion a aussi été le début de l'histoire du ski alpin. Nordenskiöld était au sommet de son carrière comme exploiteur. Il venait de découvrir le passage du Nord-est, le chemin marin qui mène à l’Asie par les eaux glacés des côtes de la Sibérie.    

Au Groenland il espérait trouver des oasis libres de glace au milieu du continent et peut-être même des forêts. Mais, l'expédition avançait lentement et bientôt elle a dû s'arrêter. Deux Sami faisaient partie de l’équipe, Paava-Lars Nilsson Tuorda et Anders Rassa. Nordenskiöld les a envoyés à la recherche du sol sans neige. Après avoir parcouru 230 km en 57 heures sur skies, ils rapportaient qu’il n’avait que de la neige et de la glace.

Le monde extérieur se méfiait de cette prestation. De se transporter si loin dans un si court temps sur la neige était considérée comme impossible. Donc, pour prouver l'efficacité de skier Nordenskiöld a organise une des premières courses de ski du monde en Laponie suédoise, de Jokmokk, (la courbure de fleuve), à Kvikkjokk, (le rapide du fleuve), tour et retour, de 220 km. Le parcours était presque la même que sur Groenland. Nilsson Tuordas a gagné avec les temps 21 heures et 23 minutes !

Selon les images de l’expédition de Nordenskiöld il semble que les skieurs utilisaient un équipement, bien que vieux, quand même beaucoup ressemblant à ce d’aujourd’hui. Cependant, la tradition Sami est très différant. Selon la technique ancestral les deux skies sont de différentes longueurs, complétés avec un seul bâton. Sous le ski le plus court il y avait une peau de renne qui à cause du sens des cheveux ne glissait pas en arrière dans les montés. L’autre ski était fait pour bien pouvoir glisser. Le bâton, tenu diagonalement avec les deux mains, servait comme support pour avancer le ski sans peau. Les fixations de skis étaient une simple sangle de cuir. D’où la forme de certaines chaussures traditionnelles.

Un autre exploiteur, le norvégien Fridtjof Nansen, suivait le développement des skis tout prés. Il sera le premier au monde à traverser la calotte glaciaire du Groenland et il était convaincu que cela pourrait se faire sur skis. À l'été 1888 il débarqué sur la côte inhabitée est du Groenland avec le cri de ralliement : « À la côte Ouest ou la mort ». Après 41jours il y est arrivé.

La prestation soulève énormément d'attention. Les exploiteurs polaires étaient à la fin des années 1800 des héros dans les médias. Puisque le monde ne savait rien sur des skis, Nansen a consacré tout un chapitre à expliquer le phénomène dans son livre best-seller sur son l‘expédition à Groenland. Les illustrations montrent non seulement comment les hommes et les femmes peuvent se déplacer à travers la neige mais aussi comment c’est possible de glisser rapidement dans les pentes.

Une personne qui attentivement a lu le livre de Nansen était l’anglais Henry Lunn. Il vendait des voyages ferroviaires aux Alpes mais la saison d’hiver n’attirait personne. Lunn voulait développer de voyages aussi en hiver. Il a donc organisé un voyage de ski à Chamonix en 1898 et il a été un succès.

De skier était totalement inconnu dans les Alpes même si cela peut sembler étrange. Mais, ils avaient des toboggans. S’est à partir de ce modèle que la classe supérieure britannique en Suisse ont développé le luge et le bobsleigh.

Arnold Lunn a travaillé les règles pour le ski moderne et en 1922 il a organisé le premier concours de slalom en Suisse. En 1928 il a aussi réussi à convaincre la Fédération internationale de ski (FIS) d’inclure le ski alpin dans son programme. Les pays nordiques, où on pratiquait le ski de fond, dressaient une résistance acharnée, mais en vain.  

Le reste de l’historie est sur la démocratisation du sport, des téléphériques et du vin chaude. Mais, à partir de la culture Sami c’est un anglais qui a développé le ski alpin.