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vendredi 4 octobre 2013

L'homme qui aurait sauvé le monde



En Scandinavie on spécule ces jours beaucoup sur les lauriers de la Prix Nobel 2013. Qui sont les candidates et quels domaines accorderont l’attention ? Les spéculations sont nombreuses.

Cependant, pour le Prix de la Paix la discussion touche plutôt la question si les actes du laurier 2013 vraiment voudront le prix ou non. Le comité dans le parlement norvégien qui nomme le laurier a été beaucoup critiqué ses dernières années. Un candidat proposé par un journal est le russe Stanislav Petrov.

La nuit du 26 Septembre 1983 une alarme s'est déclenchée sur une base militaire près de Moscou. Stanislav Petrov, dont le travail consistait à alerter la direction de l'armée soviétique en cas de preuve d'une attaque de missiles, avait la garde.

-La sirène hurlait, mais assis sur mon chaise je regarderais comme figé le mot « lancé » sur l’écran pendant quelques secondes, a-t-il dit à la BBC.   

Les ordinateurs en face de lui montrèrent un missile s’approchant l'Union Soviétique. La fiabilité de l'alarme était également indiquée comme « le plus haut ».  

Une minute plus tard, la sirène a retenti encore une fois. Un deuxième missile avait été lancé. Puis, un troisième, un quatrième et un cinquième. Les ordinateurs ont changé leurs avertissement de « lancé» à « attaque ».

Mais contre ces instructions Stanislav Petrov ne transmettait pas l'alarme à ses supérieurs. Dans le climat tendu pendant la guerre froide les forces armées soviétiques auraient de haut probabilité ordonnés un contre-attaque.

-La seule chose que j'avais à faire était de décrocher le téléphone avec une ligne direct à la direction militaire, mais je ne pouvais pas bouger.

Bien que tout indiquât que l'alarme fût réelle, Stanislav Petrov, spécialiste d’informatique avait un doute. L'Union soviétique avait d'autres experts qui surveillaient les missiles américains et les opérateurs de radar n’avaient rien annoncé. Cependant, le protocole était clair, selon les informations des ordinateurs la décision devrait être prise. Malgré cela Petrov l’a rapporté comme une fausse alarme quand il plus tard a appelé la direction.

-Après l’identification du missile le système informatique avait progressivement passé les 28 des 29 niveaux de sécurité, qui tous ont confirmé qu'il s'agissait de missiles. Les circonstances données je ne pensais pas que c'était possible et un facteur de mon doute était une l'alarme trop évident.

S'il avait fait une erreur le premier missile portant des armes nucléaires aurait frappé au bout de quelques minutes. 23 minutes plus tard, il s’est rendu compte qu'il avait eu raison.

En rétrospective, Petrov dit qu'il considérait la probabilité d'une fausse alerte à 50-50.

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