La Scandinavie, une exception culturelle

D’être civilisé, que signifie-t-il. La structure KULTRANS en Oslo vise à étudier les processus de changement dans la société dans la perspective de la globalisation. Le Professeur norvégien Helge Jordheim, est directeur de recherche. Dans cet article il discute quelques conclusions.

Lui et ses collègues ont étudié ce qui était considéré comme un comportement civilisé en Europe et en Asie à la fin du 19ème et début du 20 ème siècle. Il s’agit d’études d’un grand nombre de différentes idées sur le bon comportement humain, de l’étiquette à la façon dont une nation devrait être formée et gouvernée.

Durant cette période l’idée d’impérialisme dominait l'Ouest mais toutes les grandes cultures ont aussi été formées par échanges. Il a par exemple eu des affluences important entre l'Empire ottoman et les cultures arabes et persans, qui également ont eu un impact sur la population de langue ourdou de l'Inde.

Jordheim pense que la guerre russo-japonaise au début du 20ème siècle a été un événement clé pour le processus de civilisation asiatique. C'était la première fois que l'Asie a vaincu l'Occident. Elle a abouti à un véritable élan de confiance en soi, et a eu un impact sur le genre d'idées nourries.  

Les recherches ont beaucoup étudié ​​le concept de civilisation en Scandinavie. Elle se distingue parce que sa civilisation est mondialement relativement peu importante. C’est aussi pourquoi ces idées rarement sont comprises dans les études du processus de civilisation.

La culture scandinave est différente principalement en raison de son fort attachement à la nature. L'idée que la civilisation implique un abandon de la nature et la vie dans un état naturel, n’existe pas. Une grande partie de ce qui est considéré comme un pas dans la bonne direction dans d'autres pays, ne sont pas perçu de la même manière par les scandinaves.

Un exemple est la migration vers les villes. Elle ne sera pas nécessairement considérée comme un signe de progrès. Le discours scandinave favorise les idées et les notions de la nature comme l'idéal et ne pas la civilisation en tant que telle. C’est une civilisation paradoxale, conclue Jordheim.