La vidéo montre le robot Cheetah,
(guépard), en train de courir à 45,5 km/h, plus rapide
que Usain Bolt qui n’arrive qu’à
44,7 km/h. Cependant, la comparaison n’est peut-être pas juste car le Cheetah est alimenté d’énergie par le haut.
Rebaptisé Wild Cat il est maintenant capable de se déplacer librement mais
dans cette version seulement en 30 km/h.
Selon la vidéo il est
clair que le robot sait galoper. Mais, comme fait un cheval il me semble qu’il
trottine quand le déplacement est lent.
L’évolution
réalisée par le développeur de Boston Dynamics est un sac à dos
comprenant un moteur de 2-frappes pour go-karts, couplé à
une pompe hydraulique. Pourtant le poids semble être un problème car le petit réservoir
n’est suffisant que pour environ 5
minutes.
Le concurrence arrive de MIT qui
aussi a développé un robot du même nom. Les chercheurs ont mis l'accent sur trois domaines qui gaspillent
énergie : Pertes calorique des moteurs, frictions dans
les transmissions mécaniques et
manque de contrôle des mouvements causant des pertes
en contact avec le sol.
Pour réduire ces problèmes leur robot a des moteurs électriques à couple élevé et ceux pour les genoux sont placés dans les hanches. Par ces mesures les moteurs produisent moins de chaleur et les transmissions se font avec moins de pertes. L'emplacement des moteurs fait que 85% du poids des jambes sont dans les hanches. Les tendons pour la transmission mécanique aux genoux sont réalisés en Kevlar, un matériau léger.
Pour réduire ces problèmes leur robot a des moteurs électriques à couple élevé et ceux pour les genoux sont placés dans les hanches. Par ces mesures les moteurs produisent moins de chaleur et les transmissions se font avec moins de pertes. L'emplacement des moteurs fait que 85% du poids des jambes sont dans les hanches. Les tendons pour la transmission mécanique aux genoux sont réalisés en Kevlar, un matériau léger.
Les
moteurs sont conçus pour récupérer
l’énergie et fonctionnent aussi comme amortisseurs et
suspension qui alimentent la batterie. Le poids est donc
réduit, tout en profitant de
l'énergie cinétique qui autrement serait perdue.
Ce
guépard atteint aujourd'hui la vitesse d’environ 8 km/h. Mais, avec un nouveau type de moteurs qui sont en développement les chercheures s'attendent
un d´placement beaucoup plus rapide de 50 km/h.
Ce genre
de compétition peut ressembler à un jeu pour heureux enfants mais l'efficacité énergétique est
cruciale pour atteindre des robots capables d’effectuer des tâches de la manière autonome
pendant des longues périodes.
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