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vendredi 2 août 2013

Dilemme des prisonniers




 Le dilemme des prisonniers est un fameux exemple dans la théorie de jeux formulé par en 1950 par Albert W. Tucker.

Voici la version de base. Deux criminels ont été arrêtés mais la justice ne peut pas les condamner pour la charge primaire mais on envisage de condamner les deux à 1 an de prison pour une accusation moins grave. Les prisonniers ne peuvent pas communiquer entre eux mais ils ont la possibilité de témoigner contre leur complice respective. Si un témoignent tandis que l’autre reste silencieux, le dernière aura 3 ans de prison et le première sera libre. Si les deux témoignent ils vont chacun être condamnés à 2 ans. Si les deux restent silencieux ils iront en prison pour 1 an.

Le dilemme pour les deux criminels est qu’il faut juger entre plusieurs probabilités. Dans la vie normale cela inclurait naturellement aussi des facteurs humains tels que liens amicales et réputation. Mais, dans les froids calcules de la théorie de jeux la stratégie gagnant est de trahir son partenaire. Après lauréat du Prix Nobel et mathématicien John Nash Elle il est appelle l’équilibre de Nash.

Pourtant, avant que deux économistes de l'Université de Hambourg l’on fait, personne avait essayé ce jeu avec des vrais prisonniers. De plus, leurs comportements ont été comparés avec celles des étudiants. Dans cette version ils ne s’agissaient naturellement pas d’années de prison mais de compensations, euros pour les étudiantes et cafés et cigarettes pour les prisonniers.

La recherche de comportements économiques montre que les humains sont plus coopératifs que le modèle purement rationnel. Quant à la différence entre les étudiantes et les prisonniers, les chercheurs s’attendaient que la population carcérale serait plus méfiants et donc plus susceptibles de trahison.

Étonnamment ils étaient beaucoup plus coopératifs que prévu. 56 % entre eux ont coopéré mais seulement 37 % des étudiantes.

Évidemment, l'étude démontre que les prisonniers ne sont pas forcément si intrigants, égoïstes et non-confiantes comme on pouvait le penser. De plus, comme les économistes comportementaux ont fait valoir depuis des années, tant que mathématiquement intéressant l'équilibre de Nash ne corresponde pas si bien avec le comportement réel.

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