Thermoélectrique
Mon blog d’hier était sur les problèmes de trouver un réfrigérant idéale. Pourtant, la bonne solution peut venir d’une technologie toute différente.
L’effet
thermoélectrique est connu depuis long temps. Du courant dans un circuit de
deux fils, connecté par un troisième fil d’un mâtereau différent, rend un des
jonctions chaud et l’autre froid. Dans les applications pratiques les fils ne
sont plus des fils mais des pellets enfermé entre deux plaques. Quand alimenté par
un courant, un côté devient chaud et l’autre froid. Une application pratique est
les boites frigorifiées pour voitures. Pour 1 W alimenté la chaleur absorbé à
l’intérieure est d’ordre 0,3 W tandis que il est d’ordre 2 W dans un frigo
conventionnel.
Le contraire fonctionne aussi. Si un côté
est en contact avec un corps chaud et l’autre avec un corps froid, un courant
électrique est généré.
Le problème majeur est le pauvre rendement.
Pour le bon fonctionnement il faut un matériau que est à la fois un mauvais
conducteur thermique, (pour maintenir une bonne différence de température), et
un bon conducteur électrique, (pour éviter des pertes ohmiques). La tendance
générale est que ces deux types de conductivité sont liés. Donc, un matériau qui
est un mauvais conducteur thermique est aussi est un mauvais conducteur
électrique. Cependant, cette réciprocité n’est pas parfaite. Une
alliance de tellurure et bismuth peut par exemple produire un effet acceptable
pour certaines applications nichées.
Dans nous voitures beaucoup
de carburant est gaspillé en forme de pertes
caloriques. De nombreux constructeurs
essayent de développer des matériaux thermoélectriques
capables d’extraire de la puissance à partir de la chaleur autrement perdue. Un tel
appareil pourrait par exemple employer les échappements
comme source de chaleur, l’air ambiant comme refroidisseur et tout en remplaçant
l’alternateur charger la batterie.
Mais jusqu'à présent les matériaux n’ont pas été suffisamment performants pour si faire. Une équipe de chercheurs chez KTH, suède peut changer la donne car ils ont trouvé un nanomatériau qui multiplie le rendement. L'année prochaine un prototype sera installé dans un Seat.
Le matériau est skuttérudite. C’est
la conductivité thermique de ce minéral qu’ils ont réussi à
réduire d’une façon spectaculaire en le dopant, avec entre autre du nickel et en le fabriquant à partir
de nanostructures.
Le résultat n’est pas encore assez
performant pour remplacer le cycle thermodynamique conventionnel mais les
applications potentiellement possibles sont devenues plus nombreux, y compris
le remplacement des alternateurs de voitures.
Cependant, d’autres groupes de chercheurs voient
dans leurs calcules que d’autre conceptions, basé sur la nanotechnologie, pourraient
rendre l’effet encore plus performants.
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