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lundi 1 octobre 2012

La pause de café

Mon grand-père maternel avait une entreprise d’installations électriques. Une fois, au cours de la Première Guerre mondiale, il était engagé pour équiper un bâtiment appartenant à l'Armée du Salut avec ce miracle. 

Le gardien du immeuble ne voulait pas qu’il monte au grenier. Pourtant, c’était là que les fils arrivaient. Il a du insister et vite compris pourquoi, car dans cette espace il y avait plein de sacs de grains de café. La structure spéculait apparemment sur le marché noir. «Excusé moi» a dit mon grand-père et rempli ses poches.


Ma grand-mère a rôti les grains et invité les voisins à ce qu’elle pensait serait un grand fête. Mais, la boisson n’était pas à leur goût. Ils avaient pendant trop long temps bu des substituts.

Les substituts ne manquait pas, entre autre basé sur blé, seigle, chicorée, pissenlit, figues, glands de chêne, dates, lupins et pois chiches. Au pire, on pouvait accidentellement acheter un paquet de faux faux, à base de tourbe.

Un de mes favoris moderne est Yannoh. Je le prends parfois les soirs mais mes amis font mauvais mines.

Les temps ont changé. Les suédois boivent maintenant du café en moyenne, 44 minutes par jour, 268 heures ou 11 jours par an.           

Les hommes le boivent plus souvent, aussi bien dans leur temps libre qu’au travail. D'autre part, les femmes se permettent de faire des pauses un peu plus longues.

La statistique pourrait faire croire que s’est du café que les suédois consomment. Il est seulement partiellement vrai. Le café est un excuse pour se mettre en groupe et discuter, surtout dans les lieux de travaille. Où j’avais mon dernière poste la machine à café était gratuite. C’est pendant ces pauses informelles qu’on s’informe de ce que font ses collègues, les problèmes et à ce qu’on peut contribuer à leurs solutions. Celui qui toujours boit son café seul est considéré comme asocial.

La coutume date de l’époque de viking. Ils se mettaient en rond et laissaient le bol d'hydromel faire le tour. Chacun devrait prendre une gorgée «juste assez» pour qu’il en ait pour tout le monde. Le mot suédois est lagom, qui littéralement veut dire «équipe-tour». 

1 commentaire:

  1. je me souviens de mon premier café, j'avais entre 2 et 3 ans.
    je venais de parcourir 3 kms dans la neige et le vent glacial sur le vélo que mon père poussait.
    nous sommes arrivés tellement frigorifiés à la maison que ma grand mère nous a servi à tous les deux la première boisson chaude qu'elle avait sous la main: le café qu'elle gardait toujours sur sa petite cuisinière à bois , dans une cafetière bleue émaillée.
    je me souviens davantage de l'inquiétude et l'empressement de ma grand -mère , de l'air soucieux de mon père ,et de la secourable cafetière bleue, que du goùt du café....
    mais j'ai gardé le sentiment de réconfort que donne un bon café bien chaud,je déteste le café tiédasse.

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