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mardi 30 octobre 2012

L’icônic

L’icônic est une langue que nous connaissons presque tous. Bien qu’elle ne soit pas enseignée elle a ces dernières années considérablement gagné du terrain, même si elle ne permet pas d’exprimer quoi que ce soit. Cependant, les applications sont en fort développement. 

Lorsque j'allume mon téléphone portable, je suis confronté avec une myriade de d’icônes : lettres, réveille, clés, livres et tant d'autres symboles. Un triangle rouge avec un point d’exclamation signifie par exemple une opération critique. Personne m'a appris la signifiance ces panneaux, mais je les manipule aussi facilement et naturellement que les autres icônes sur d'autres appareils dans mon environnent.

Sur l'écran de mon ordinateur, il y a encore plus de la même nature : loupe, ciseaux, disquette, pinceaux, feuille de papier avec oreilles de chien et cetera. Il y a 30 ans, je ne savais pas la sens d’un seul de ces icônes et je ne me souviens pas comment avoir les apprises.

Dans les aéroports il y a d’autres icônes montrant fauteuils roulants, sacs, avions, voitures, tasses à café et hommes et femmes, (coq et poule en dialecte), sont représentées sur ​​certaines portes. Bien évidemment ils m’indiquent la bonne direction.

Pourtant, elles ne sont pas une nouveauté. Les panneaux de signalisation au bord de la route sont un peu prés 200 et je les ai une fois tous appris.

Sans que nous en rendions compte nous somme en train de développer une langue commune. Sauf Martiens, presque tout le monde comprend l’icônic.

Ils sont par tout. Les étiquettes de lavage avertissent la centrifugation recommandée, la température de lavage, le nettoyage à sec et cetera. Sur ​​la table basse du salon la télécommande et miracles électroniques similaires ont des icônes pour avance rapide, rembobinage, pause, réglages du volume chaînes et bien plus encore.

La voiture a des icônes plus ou moins compréhensible pour lave-glace, klaxon, avertissement pour le niveau d’huile, indicateur de direction, feux de route et les positions de vitesses sur le levier.

Les cartes de météos grouillent de soleils, nuages, fronts de pression et flocons. Les boutiques ont des icônes pour de recyclage, faible teneur en gras, respect de l'environnement, prix bas et bien beaucoup plus.

La cuisinière, la micro-onde et la machine à café parlent tous icônic. Sans obliger toutes les marques, McDonald, Coca Cola et la Poste.

Nul vivant ne sait combien d'icônes une personne ordinaire connait. Elles sont surement des centaines et probablement plus de mille. Peut-être savons-nous tant qu’un Chinois qui quitte l'école, c’est-à-dire environ 2 mille icônes.

Les icônes ne sont pas des nouveautés. Ils existent depuis plus longtemps que la langue écrite. Une main sur les parois d’une grotte historique signale par exemple une présence et les marques sur les oreilles des rennes servaient, et servent même aujourd’hui, à identifier le propriétaire. Les icônes ont vécu des siècles. Mais, c'est pendant des années 1900 que le boom est arrivé et elles remplient maintenant tous genre de lieux publics.

Des avalanches d'icônes sont venues avec des grandes marques internationales, comme les deux angles du Citroën, les trois cailloux de Mitsubishi et les quatre anneaux d'Audi. Et, dans les épiceries nous pouvons maintenant facilement trouver nos marques préférées de nourriture, shampoing, congelés et bières, grâce aux icônes.

La fin des années 1900 nous a donné plein de gadgets électroniques qui pour leurs fonctionnements tous nécessitent des icônes. Le résultat a été un développement ultra-rapide du domaine. Il ne montre aucun signe de s’affaiblir.

La chose étrange est que personne ne semble savoir combien elles sont. Il y a des listes ici et là mais ne rein qui peut ressembler à un dictionnaire. Les icônes sont devenues une partie naturelle de la vie moderne et personne ne se plaint de cette langue. Elle n’est même pas considérée comme une langue étrangère ou un sujet pour FN. Lorsqu’une nouvelle icône arrive nous l’apprenons, c’est tout.

Les pharisiens, les scribes compris, grognent naturellement et font valoir que l’icônic n’est pas une vraie langue. Le sujet est évidemment discutable. 

La première exigence d'une langue écrite est que les icônes doivent être générales et ne pas temporaires. Le plus suivant elles le sont. L’icône pour « en attente » est dans presque tous nous appareils. Le petit triangle, un flèche sans queue, pour jouer est le même sur dvd, mp3, enregistreurs vidéo et tout qui peut jouer. Pareille pour les icônes de pause et d’avancer rapidement. Une croix rouge signifie une interdiction, n’importe que s’il s'agisse d'une cigarette, un chien ou un téléphone portable. L’icônic a pris le pas de représentations simplifiées à significations.

Une autre exigence d'une langue écrite est que tous les utilisateurs sont d’accord sur les significations. Elle est aussi vraie. Un verre sur un paquet signifie «fragile » et ne pas « tchin tuchin ». Les ciseaux sur l'ordinateur signifie « couper », pas « méfiez-vous des objets pointus ». Une locomotive sur un panneau signifie, « intersection de chemin de ferre » et ne pas « magasin de jouets ».

Un certain degré de normalisation est aussi une exigence. Cela implique des règles d’orthographe. L’icône pour une chaise roulant ne peu pas être écrit dans n’importe quelle manière. Une photo sur un fauteuil roulant serrait une faute évidente. La bonne orthographe est un fauteuil stylisé. Le signe d'urgence ne peut pas être de couleur jaune ou rouge. Il doit être vert, dans toutes les espaces et dans tous les pays.

Par d’ailleurs, l’orthographe de l’icônic est tant illogique que d’autres langues écrites. Dans la circulation tous les panneaux d’obligations ont par exemple un fond bleu entouré d’un cercle rouge, sauf le panneau d'arrêt, le STOP, (en suédois signifiant une chope), qui est octogonale, au fond rouge entouré de traits blancs.  

Peut-être que le mot l’icônic déjà est passé. L’icône pour enregistrer un fiché est par exemple une disquette. Il y a long temps que nous nous servirons de disquettes et la jeune génération ne sait pas que s’est. Donc, un symbole au lieu d’une représentation.

On pourrait aussi plaindre l’icônic pour avoir grammaire faible. La langue s’exprime sur tout avec noms et verbes et ces dernière sont majoritairement dans la forme impératif : « enregistrez, jouez, copiez, ajoutez l’huile » ! Ou pire : « ne vous arrêtez pas, tournez à gauche, ne faites rien » ! Mais, la langue icônic se développe et cette critique deviendra plus à plus difficile de maintenir.

Restaurants, films, livres et tant d’autres choses obtient des étoiles. Ils sont des expressions de qualité. En cours des dix dernières années, nous avons aussi été inondés de émoticônes, (français pour smylies), qui rend l’icônic un peut plus humaine.

Surtout, l’icônic ne menace rien, car elle trouve ces pistes sur des terrains vierges. L’avenir me semble prometteur !

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