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dimanche 28 avril 2019

La technologie de la chaîne à blocs pour tracer le cobalt dans les voitures électriques


Un rapport d'Amnesty International rend clair que des enfants sont engagés pour exploiter le cobalt utilisé dans les batteries de voitures électriques. Ce fait a maintenant  a provoqué une réaction dans l'industrie automobile. Ford et Volkswagen font désormais partie d'un réseau qui retrace l'origine de cobalt grâce à la technologie de la chaîne à blocs.

L'électrification de la flotte de voitures devrait rendre les automobiles éthiquement durables d'un point de vue environnemental. Cependant, le cobalt dans les batteries lithium-ion jette une ombre sur cette transformation. Plus de la moitié du cobalt mondial provient du Congo-Kinshasa.

Amnesty a dans son rapport, souligné qu'une partie de l'exploitation minière est effectuée par des enfants travailleurs, parfois tant jeune que 7 ans. De plus, l'extraction manuelle est une activité sale associée avec de grands risques de maladies.

Le London Metal Exchange a récemment annoncé qu'il examinerait l'origine de tout le cobalt à partir de l'année prochaine. Cela vise à garantir que le problème est corrigé et conforme aux normes de l'OCDE. Les constructeurs automobiles suivent maintenant cette initiative. BMW a par exemple déclaré que pour la prochaine génération de leurs véhicules électriques, le cobalt sera extrait des mines australiennes et marocaines.

Volkswagen aussi annonce son adhésion à un réseau d’achat responsable de minéraux stratégiques, avec le but de mieux contrôler l’origine de cobalt. Il s’agit d’une collaboration industrielle ouverte qui utilise une plate-forme de chaînes de blocs d’IBM pour accroître l’efficacité, la durabilité et la transparence des chaînes d’approvisionnement mondiales pour minéraux. Ford a été le premier constructeur dans ce réseau, qui aujourd'hui regroupe toutes les principaux acteurs dans la chaîne d'approvisionnement, de la mine à l'utilisateur final.

Auparavant, les sociétés minières, les fonderies et les constructeurs automobiles, était obligé d’engager des reviseurs externes qui utilisaient des processus manuels pour garantir que la matière première avait une origine et une méthode de production conforme aux normes. Ce processus a maintenant été considérablement facilité par la technologie de la chaîne de blocs. La prochaine étape pour ce réseau est d’aussi inclure fabricants d'avions et appareilles électroniques.

Selon une étude réalisée par la banque d'investissement Morgan Stanley, la demande de cobalt augmentera 8 fois d’ici jusqu’à 2025. Elle est principalement due à l'industrie automobile et aux fabricants d'électronique de consommation.

Pourtant, il n’est pas sûr que les batteries dans quelques années aient besoin de beaucoup de cobalt. Les fabricants font beaucoup d’efforts pour réduire le contenu dans les batteries, préliminairement parce ce métal coute cher.

Des équipes de scientifiques et de capital-risqueurs en États-Unis et Japon sont aussi en train à réaliser des batteries au lithium à l'état solide, dans lesquelles il n'y a plus de cobalt

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