Un rapport d'Amnesty
International rend clair que des enfants sont engagés pour exploiter le cobalt utilisé
dans les batteries de voitures électriques. Ce fait a maintenant a provoqué une réaction dans l'industrie
automobile. Ford et Volkswagen font désormais partie d'un réseau qui retrace
l'origine de cobalt grâce à la technologie de la chaîne à blocs.
L'électrification de la
flotte de voitures devrait rendre les automobiles éthiquement durables d'un
point de vue environnemental. Cependant, le cobalt dans les batteries
lithium-ion jette une ombre sur cette transformation. Plus de la moitié du
cobalt mondial provient du Congo-Kinshasa.
Amnesty a dans son
rapport, souligné qu'une partie de l'exploitation minière est effectuée par
des enfants travailleurs, parfois tant jeune que 7 ans. De plus, l'extraction manuelle
est une activité sale associée avec de grands risques de maladies.
Le London Metal Exchange a
récemment annoncé qu'il examinerait l'origine de tout le cobalt à partir de
l'année prochaine. Cela vise à garantir que le problème est corrigé et conforme
aux normes de l'OCDE. Les constructeurs automobiles suivent maintenant cette
initiative. BMW a par exemple déclaré que pour la prochaine génération de leurs
véhicules électriques, le cobalt sera extrait des mines
australiennes et marocaines.
Volkswagen aussi annonce son
adhésion à un réseau d’achat responsable de minéraux stratégiques, avec le but
de mieux contrôler l’origine de cobalt. Il s’agit d’une collaboration
industrielle ouverte qui utilise une plate-forme de chaînes de blocs d’IBM pour
accroître l’efficacité, la durabilité et la transparence des chaînes
d’approvisionnement mondiales pour minéraux. Ford a été le premier constructeur
dans ce réseau, qui aujourd'hui regroupe toutes les principaux acteurs dans la
chaîne d'approvisionnement, de la mine à l'utilisateur final.
Auparavant, les sociétés
minières, les fonderies et les constructeurs automobiles, était obligé d’engager
des reviseurs externes qui utilisaient des processus manuels pour garantir que
la matière première avait une origine et une méthode de production conforme aux
normes. Ce processus a maintenant été considérablement facilité par la technologie
de la chaîne de blocs. La prochaine étape pour ce réseau est d’aussi inclure fabricants
d'avions et appareilles électroniques.
Selon une
étude réalisée par la banque d'investissement Morgan Stanley, la demande de
cobalt augmentera 8 fois d’ici jusqu’à 2025. Elle est principalement due à
l'industrie automobile et aux fabricants d'électronique de consommation.
Pourtant, il n’est pas sûr
que les batteries dans quelques années aient besoin de beaucoup de cobalt. Les
fabricants font beaucoup d’efforts pour réduire le contenu dans les batteries, préliminairement
parce ce métal coute cher.
Des équipes de scientifiques et de capital-risqueurs en États-Unis et Japon sont aussi en train à réaliser des batteries au lithium à l'état solide, dans lesquelles il n'y a plus de cobalt
Des équipes de scientifiques et de capital-risqueurs en États-Unis et Japon sont aussi en train à réaliser des batteries au lithium à l'état solide, dans lesquelles il n'y a plus de cobalt
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