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mardi 2 avril 2019

Des vieilles mines pour stocker d’énergie


De la technologie utilisée dans l'industrie du gaz et pétrole peut être utilisée pour comprimer l'air dans les vides souterrains de mines abandonnés. Actuellement il existe quelques stockages d’énergie de ce type mais à développer cette technologie sur grande échelle est toujours difficile.

La raison fondamental est tous gaz augment en température quand ils sont comprimés qui fait que les pertes en énergie sont considérables quand le gaz se refroidit. Un autre problème est à trouver des espaces entourés de roches assez solides pour pouvoir retenir l’air en haute pression.

Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg sont engagés dans un projet pour conserver le surplus des installations éoliennes et marémotrices dans les roches poreuses au fond de la mer du Nord. Cependant, pour le moment le projet reste très théorique mais un des résultats est qu’il y a assez de espaces pour stockages saisonnières.

La société canadienne Hydrostor est un leader dans le domaine qui a le problème de ne pas posséder leurs propres grottes. Leur système est basé sur des compresseurs développés par l'industrie du gaz et pétrole. L’air comprimé est conduit dans des salles souterraines spécialement conçu et partialement remplies d'eau, ce qui rend possible à maintenir une haute pression.

Hydrostor a maintenant un contrat pour installer un système d’air comprimé à grande échelle, d’une puissance de 5 MW, en Australie méridionale. L’arrangement utilisera une mine de zinc abandonné. L’idée est que les cavités soient chargées lorsque le prix de l’électricité est bas afin de fournir énergie quand la consommation est haute.

Il s’agit agit donc d’un système de stockage de courte durée qui aussi est capable à stabiliser la fréquence d’un réseau qui inclut beaucoup de sources d’énergies renouvelables.

Diverses autorités soutiennent le projet avec un montant près de 6 millions euro. L'entreprise est actuellement en attente des derniers permis. Le plan est que le stockage sera opérationnel vers le milieu de 2020.

Le projet australien sera la troisième pour Hydrostor. Le premier était un pilote avec des ballons sous-marins et le second un système de 2 MW pour un opérateur indépendant d'Ontario.

À l’échelle mondiale, la société prévoit de créer plus de 15 installations. Une centrale suffisamment grande, de 500 MW, devrait selon Hydrostor, atteindre la limite magique de 100 $/kWh.

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