La corruption est un problème majeur dans de nombreuses
régions du monde et les pays démocratiques ne sont pas nécessairement exclus. Une
nouvelle étude a mis en évidence la corrélation entre la corruption et le
genre.
L’étude est basée sur les réponses à un questionnaire de 85 000 personnes dans 182 régions d’Europe. L’avantage de cette méthode est qu’elle analyse des niveaux inférieurs aux niveaux nationaux, qui attribuent à beaucoup de variations et rend plus facile à interpréter le résultat.
L’étude est basée sur les réponses à un questionnaire de 85 000 personnes dans 182 régions d’Europe. L’avantage de cette méthode est qu’elle analyse des niveaux inférieurs aux niveaux nationaux, qui attribuent à beaucoup de variations et rend plus facile à interpréter le résultat.
Les questions posés inclus la perception du niveau de corruption dans le voisinage proche et aussi si les sujets ont eu des expériences personnelles de corruption au cours de l’année écoulée.
Outre que des données sur la corruption au niveau local,
les chercheurs ont aussi examinés la corruption à un niveau plus élevé à partir
d’une base de données montrant la transparence des systèmes d’achats publics.
Elle peut être considéré comme un indicateur du degré de corruption, car le plus
que la transparence est élevée, moins il y a de corruption. Cette base de
données est régionale et non pas nationale.
Ces deux sources d’informations ont ensuite été combinées avec des données sur la représentation féminine dans les conseils locaux, tels que les municipales et les assemblées similaires.
Ainsi, il est devenu possible à combiner de données intéressantes pour le contexte. Le constat est que le taux de corruption se réduit avec la proportion de femmes dans les assemblées locales. D’autres explications potentiellement possibles telles que l'âge, le niveau d'éducation, l'idéologie, le rôle parental et choses similaires, ont été écartés.
Ces deux sources d’informations ont ensuite été combinées avec des données sur la représentation féminine dans les conseils locaux, tels que les municipales et les assemblées similaires.
Ainsi, il est devenu possible à combiner de données intéressantes pour le contexte. Le constat est que le taux de corruption se réduit avec la proportion de femmes dans les assemblées locales. D’autres explications potentiellement possibles telles que l'âge, le niveau d'éducation, l'idéologie, le rôle parental et choses similaires, ont été écartés.
Des recherches antérieures ont indiqué que cette
tendance est due au fait que les femmes sont moins susceptible à prendre des
risques. Cependant, les auteurs du l’étude font valoir que les femmes qui s’engagent
dans des carrières politiques généralement déjà sont plus prêt à prendre plus de risques que d’autres femmes. De
plus, par lui-même c’est un risque de ne pas être corrompu dans des
environnements profondément corrompus.
Il se peut que les femmes le plus souvent s’engagent
dans des problèmes politiques parce qu’elles veulent que le secteur public fonctionnent
bien, par exemple les écoles et les soins dont les femmes sont très dépendantes.
Un outre explication possible est que lorsque les femmes entrent dans la
politique, les anciens réseaux corrompus peuvent rompre.
Pourtant, les auteurs souligne que de remplir les
assemblées avec des femmes, n’est pas une solution miracle. À long terme, il
faut des efforts importants pour rendre la corruption plus visible. Les formes peuvent
par exemple être une transparence accrue et plus de clarté sur les rôles des
politiciens et fonctionnaires. Mais, il n’y a pas de « quick fix »,
il faut faire des efforts dans des nombreux domaines.
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Rédactrice
et traductrice Italien-Français à votre service
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