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lundi 4 décembre 2017

Les maladies se voient - et se sentent



Le cerveau est mieux qu'on ne le pense à détecter et éviter les maladies - et cela même avant qu'ils ne se déclenchent pleinement.

C’est que montre une étude dans laquelle des chercheurs de l'Institut Karolinska, Stockholm, ont activé le système immunitaire de 18 sujets en injectant des parties inoffensives de bactéries qui entraînaient des symptômes transitoires tels que fatigues, douleurs et fièvres. Des échantillons d'odeurs et des photos ont été prises de les sujets, à la fois quand ils étaient « malades » et quand ils étaient en bonne santé. Puis, 30 personnes ont regardé les photos et senti les odeurs tout en enregistrant leur activité cérébrale. Ensuite, ils devaient déclarer ceux qui ils pensaient être malade, ceux qu'ils pensaient être attrayant et lesquelles qu'ils avaient envie de rencontrer.

Il y avait une différence significative entre le groupe « malade » et ceux « en bon santé ». Les «  malades » étaient en grand partie boudé. Cette réaction était aussi visible dans les cerveaux où les visages malades et les odeurs activaient des zones assez étendus. Par conséquence il est clair que le cerveau est bon à combiner des odeurs et impression visuelles pour détecter des maladies, même s’ils sont faibles.

Le résultat confirme la théorie de l'évolution selon laquelle il est mieux d'éviter la maladie au lieu de laisser le système immunitaire entreprendre la lutte.

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