L’hibernation signifie qu'un animal passe l'hiver dans
un état dormant avec une température corporelle fortement basse et avec un tout
petit métabolisme. Les hérissons et les muscardins
sont des exemples de mammifères qui ont cette disposition.
Les chercheurs ont longtemps recherché les mécanismes qui contrôlent l'hibernation des mammifères. Les membres de ce group d’animaux ont une température stable et en cas d’une petite chute ils automatiquement s’équilibrent en augmentant le métabolisme. Les animaux qui hibernent doit donc remplacer cette fonction. Mais comment ? Des chercheurs américains semblent maintenant avoir trouvé une partie de la réponse.
Les chercheurs ont longtemps recherché les mécanismes qui contrôlent l'hibernation des mammifères. Les membres de ce group d’animaux ont une température stable et en cas d’une petite chute ils automatiquement s’équilibrent en augmentant le métabolisme. Les animaux qui hibernent doit donc remplacer cette fonction. Mais comment ? Des chercheurs américains semblent maintenant avoir trouvé une partie de la réponse.
Ils ont montré que deux espèces de rongeurs qui
hibernent, des tamias rayés et des hamsters d'or, tout simplement ont du mal à
sentir des températures basses. Les cellules nerveuses qui captent les
températures de ces rongeurs fonctionnent mal dans l’intervalle 10-20 °C. Il
est dû à des mutations dans les canaux ioniques spéciaux dans les cellules, qui
chez d'autres mammifères réagissent aux changements de température.
L'incapacité des certaines rongeurs à sentir le froid a
été démontrée par un teste. Les chercheurs laissaient des hamsters d'or, tamias
rayés et souris de choisir entre deux plaques de température différente, dont
l'une maintenait une température constante de 30 °C et l'autre avait une
température variant entre 0 et 30 °C. Toutes les souris préféraient la plaque
chaude mais les hamsters et les tamias rayés se mettaient sur les deux plaques,
sauf lorsque la température atteignaient 0 °C. Les deux espèces hibernantes ont
donc une capacité réduite à ressentir le froid, mais cela ne s'applique pas aux
souris, une espèce qui n’hiberne pas.
Les chercheurs pensent que l'incapacité de ressentir le
froid est une condition préalable pour l'hibernation et pour que ces animaux ne
se réveillent pas en hiver.
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