L'électricité dans une boule de béton sur le fond marin
En Europe c’est le Danemark qui le champion d’utilisation d’énergie éolien, à 21 % suivi par Espagne, 12%. Ces sont des chiffres moyennes car le vent est capricieux. En effet le temps actif pour un éolien n’est que entre 30% et 40% en Scandinavie.
Ce jour de noël le Danemark a même vécu un
excès de l’énergie éolien au même temps que la ligne de transfert vers la Suède temporairement était bloquée.
Les fournisseurs d’électricité n’ont pas trouvé d’autre solution que d’offrir
un tarif négative, -0,03 €/kWh. Les danois étaient payés pour consumer
électricité !
Voila le grand souci avec le vent et le
soleil comme sources naturelles d’énergie. Il faut trouver des solutions de
stockage pour les rendre plus fonctionnelles. La recherche est en cours et les
idées ne manquent pas : roues volants, batteries, l’air comprime….
La conception du jour est des réservoirs
gigantesques de béton au fond de la mer. Pour stocker l’énergie on les vide de
l’eau. Donné que la température de évaporassions dépende de la pression, il
suffit de abaisser la pression à presque vacuum, qui un peu prés correspondant
à une colonne d'eau de 10
mètre. Cela n’est rein car ils seront placés sur une profondeur de 2 000
mètres.
Au fond de la mer il aura aussi une pompe et
un moteur électrique. Pour récupérer l’énergie ils sont renversés et fonctionnent
comme turbine et générateur.
Un autre fait physique est que l’énergie
stocké dépende du produit du volume et la pression. Dans ce cas la pression est
extrêmement importante, elle correspond à une chute d'eau de 2 000 m, donc
moins besoin de volume. Toutes pertes inclus il est estimé que le rendement sera
de 80%.
En petit échelle, avec des boules d’un
diamètre de 3 à 6 mètres, le principe sera bientôt testé dans un lac en
Allemagne. En 3 ans le plan est de tester au large des
côtes de la
Norvège avec des boules de 30 mètres
et en 700 mètres de profondeur. Elles seront capables de chacun stocker 20 MWh
qui approximativement correspond à 4 heures de production maximal d’une grosse
éolienne.
Si les essais se passent bien le consortium estime qu’il soit possible d’agrandir les réservoirs à 200 mètres et de les placer à 2 000 mètres de profondeur. La capacité de stockage sera un peu prés 3 jours de production d’une éolienne.
Pourquoi la Norvège ? Parce que
la mer de grande profondeur n’est pas loin et parce que les norvégiens sont en
train de développer des éoliennes flottantes.
Combiné avec cette forme de stockage les câbles vers la côte peuvent être
dimensionnés pour la puissance moyenne au lieu de la puissance maximale.
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