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vendredi 24 mai 2019

Les proches de chercheurs sont souvent mentalement malades

Une étude danoise montre que les proches des chercheurs plus fréquemment que normale souffrent de trouble bipolaire ou de schizophrénie. L'étude s'appuie sur des informations relatives aux soins de santé concernant près de 12 000 employés d'universités et leurs proches.

Le résultat montre une représentation significativement accrue de schizophrénie chez les frères, les sœurs, les enfants et les neveux des universitaires par rapport à la moyenne.  Pour les troubles bipolaires, autrefois appelé psychose maniaco-dépressive,  le risque était significativement plus élevé pour les parents, les grands-parents et les neveux.

Le but de l’étude était de clarifier le lien entre la créativité et certaines maladies mentales, et le groupe de chercheurs était sélectionné comme ayant un métier créatif. La découverte confirme l'hypothèse antérieure que la prédisposition à ces maladies peut être liée à une créativité accrue mais qui disparaisse quand la maladie éclate.

Les auteurs de l’étude soutiennent que l’énergie qui caractérise la nature du trouble bipolaire dans une forme modérée, peut contribuer à créativité. De la même manière l'hyper-activité qui caractérise les schizophrènes et leur tendance à remettre en question les vérités acceptées sont supposées à se manifester par une créativité accrue de la part des proches qui partiellement ont le même héritage génétique. Les résultats ont été publiés dans la revue Frontiers in Psychiatry.

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