Un
français a, en moyenne, besoin d’environ 5 kW puissance pour pouvoir vivre sur le
niveau de confort actuel. Donné que le corps humaine, à long duré, ne peut que générer
que 100 W, nous avons depuis l’âge de pierre augmenté notre consommation
d’énergie un peu prés 50 fois. Grace à la révolution industrielle les machines travaillent
pour nous. Maintenant nous entrons dans un autre type de révolution où nous
laissons des machines penser pour nous et elles ont aussi besoin d’énergie pour
pouvoir fonctionner.
On
estime qu’il y a plus de 9 millions centres de données dans le monde qui
actuellement consomment 3% de l’énergie mondiale, soit plus que l'ensemble du
secteur aérospatial ou plus que l'ensemble du Royaume-Uni. Le Japon a récemment
avertit que leurs centres de données pourraient consommer la totalité de
l'approvisionnement en électricité du pays d'ici 2030.
Ce
développement est notamment dû aux besoins croissants en stockage de données, à
la croissance de l’Internet des objets, à l’utilisation accrue des services de
streaming et des monnaies cryptographiques.
Il
faut donc énormément d'énergie pour suivre le rythme croissant de traitements numériques
et le bilan pour l’environnement risque devenir très lourd.
Des
nombreux exploitants de centres de données sont conscientes des conséquences environnementales,
alors que d'autres sont négligents. Depuis 2010, Greenpeace publie le rapport Clicking Clean, qui met l'accent sur la
relation de l'industrie informatique avec l'environnement. Le rapport évalue
les engagements environnementaux pris par les entreprises pour la gestion de
leurs centres et leur transparence vis-à-vis des sources d'énergie utilisées. Il
montre des énormes différences entre les centres des différents acteurs et la
sensitivité vis-à-vis l'environnement.
Pour
faire fonctionner son centre de données des énergies renouvelables, le
véritable engagement environnemental vient lorsque ces centres aussi utilisent la
chaleur résiduelle pour par exemple chauffages urbains. Malheureusement, peu de
centres le font. Trop peu d’acteurs focalisent aussi sur la minimisation de
l’énergie consommée. Pour utiliser tant peu que possible les systèmes de
refroidissements, les ventilateurs, et tout le matériel du rack de serveurs
doivent être soigneusement sélectionnés. Globalement, il y a des importants progrès
à faire dans ces domaines.
En
d’autres termes, les futurs centres de données doivent respecter 3
revendications écologiques :
1.
Ils doivent exclusivement utiliser des énergies renouvelables.
2.
Ils doivent récupérer la chaleur résiduelle.
3.
Ils doivent être conçus pour consommer tant peu d’énergie que possible.
Il
s'agit d'une responsabilité qu'aucun fournisseur informatique ne peut ignorer,
aujourd'hui ou à l'avenir. Penser vert ne doit pas uniquement être une tendance
ou un concept commercial - les clients soucieux de l'environnement doivent aussi
avoir le droit à savoir à quel dégrée leurs fournisseurs d’Internet contribuent
à un gaspillage inutile de ressources.
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