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vendredi 31 mai 2019

Avoir un chien – disposition génétique ?


Certains loups ont commencé à vivre avec les gens il y a plus de 15 000 ans. Puis ils ont évolué et devenu chiens, notre tout premier animal de compagnie. Ce fait est connu mais il reste encore beaucoup à savoir sur la nature de la relation entre nous et des chiens. Des recherches approfondies, sur le niveau archéologiques et génétiques, sont en cours pour trouver des réponses.

Est-ce que le loup est devenu chien beaucoup plus tôt, il y a déjà 30 000 ans? Est-ce que cela s'est passé en Europe occidentale ou en Asie orientale, ou peut-être conjointement en deux lieux différentes ?

Il est facile à comprendre pourquoi les chiens ont choisis nous, car nous les nourrissons. La relation était aussi profitable pour nous, car les chiens pouvaient nous aider à chasser et berger des animaux.

Cependant, beaucoup de monde ont maintenant des chiens qui ne font rien de tout, sauf d’être des compagnons. Ces personnes ont volontairement choisi de se lever tôt les mations pour promener leurs compagnons même sous la pluie et basse températures. De plus, cette responsabilité peut durer jusqu’à 15 ans.

C’est pourquoi des chercheurs se sont demandé si certaines personnes ont une disposition génétique pour avoir un chien.

La Suède possède le plus grand registre de jumeaux au monde. De plus, il y a un enregistrement obligatoire pour possession de chiens. Ces atouts ont maintenant mené à un rapport sur les caractéristiques de propriétaires de chiens. 

L’intérêt des recherches pour jumeaux est qu’il n’existe aucune différence génétique entre jumeaux identiques, tandis que des faux jumeaux ne partagent qu’environ 50% de leur ADN. De plus, les jumeaux, identiques ou faux, partagent le même environnement d’enfance.

Les chercheurs ont examiné 85 000 jumeaux, âgés de 20 à 75 ans, et leur tendance d’avoir des chiens.

Avoir grandi avec un chien comme enfant a un certain effet. Mais, il est limité et n'apparaisse que chez des jeunes adultes. Plus tard dans la vie, l’importance de l’enfance diminue.

Selon les résultats le choix d'avoir un chien est en grande partie dû à des facteurs génétiques innés. Certaines personnes naissent simplement avec ce type de personnalité. L’héritabilité est estimée à 57% pour les femmes et à 51% pour les hommes.

Ensuite la question se pose de savoir ce que sont les traits de la personnalité d’aimeur de chiens et s'ils sont devenus plus courants au cours des 15 000 dernières années.

L'apparence et les caractéristiques mentales diffèrent considérablement entre un loup et un Golden Retriever, la race la plus répandue dans l'étude. Peut-être avons-nous aussi changé en vivant avec des chiens depuis des millénaires ?

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