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mercredi 22 mai 2019

Gestes et styles narratifs


En discutant les gens dans le sud d’Europe gesticulent beaucoup. Dans le nord les gestes sont moins utilisés et surtout plus modestes. J’ai longtemps pensé que l’explication serait de la chaleur, ne pas la chaleur mentale, mais plus concrètement la température entourant. Quand il fait froid il n’est évidemment pas une bonne idée d’agiter les bras tandis les gestes aident à se refroidir quand il faut chaud. De la recherche sur l’emploi de gestes à maintenant encrassé ma si bonne explication thermodynamique.

Il n’est pas les différences culturelles en elles-mêmes qui déterminent pourquoi certains gesticulent plus que d'autres. Au lieu c’est le style narratif qu’est le facteur déterminant. C’est que fait valoir des chercheurs en psychologie de l'Université de l'Alberta, Canada, dans une étude publiée dans la revue Language and Cognition.

Selon une idée largement répandue, il est plus courant que certaines cultures gesticulent plus que d’autres au cours d’une conversation. Les chercheurs remarquent que surtout les francophones et les hispaniques ont cette réputation. Des locuteurs d’autres langues, qui utilisent des gestes dans une moindre mesure, sont dans la culture populaire considérés comme moins émotionnels.

Mais, selon les chercheurs il n'est pas vrai. Ils font valoir que l’usage de gestes est lié à la technique narrative.

Pour montrer cette affirmation les chercheurs laissaient des sujets de test regarder un dessin animé. Ensuite, ils devraient raconter  ce qui s'est passé.

Les participants étaient des locuteurs natifs de français, espagnol, hindi et mandarin. Selon les chercheurs, il est dans des pays comme la Chine et l'Inde courant de se concentrer sur le moral d'une histoire. Dans d'autres pays, les gens préfèrent à raconter une histoire en ordre chronologique.

C’était aussi le cas pour les participants de l’étude. Ceux qui parlaient espagnol et français racontaient le contenu pas à pas, et le drame dans l'histoire était accompagné de gestes vivants. Ceux qui parlaient hindi et mandarin faisaient moins de gestes. Mais ils réalisaient la tâche d'une manière différente. Ils se concentraient sur les facteurs à l'origine du développement du film.

Les chercheurs concluent que c'est le style narratif qui détermine le degré de gesticulation. Toute personne qui, de manière chronologique et dramatique, raconte un événement utilise volontiers des gestes. Mais, ceux qui, de manières réfléchies et analytiques, décrivent la même histoire utilisent moins de gestes.

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