A partir de 1870, les nécrologies suédoises deviennent moins religieuses et la langue et le choix des
symboles changent vers une individualisation
et une sécularisation. C’est que constate une thèse en sociologie à l'université
de Mälardalen.
Les auteurs ont étudié 600 nécrologies publiées dans des journaux locales dans la région de Västmanland entre 1870 et 2008. Ils notent que le caractère des textes a évolué. Au début du période ils étaient plutôt informative tandis qu’ils maintenant se caractérisent par honneurs et distinctions. Les listes de personnes en deuil sont également devenus plus important, qui reflète qu'il est devenu un signe de bon réussite dans la vie d’avoir des nombreuses personnes qui ouvertement avouent leurs tristesses.
Les auteurs ont étudié 600 nécrologies publiées dans des journaux locales dans la région de Västmanland entre 1870 et 2008. Ils notent que le caractère des textes a évolué. Au début du période ils étaient plutôt informative tandis qu’ils maintenant se caractérisent par honneurs et distinctions. Les listes de personnes en deuil sont également devenus plus important, qui reflète qu'il est devenu un signe de bon réussite dans la vie d’avoir des nombreuses personnes qui ouvertement avouent leurs tristesses.
Bien que les références religieuses aient diminué,
cela ne signifie pas que la spiritualité est en train de disparaitre. À la
place les textes expriment souvent une foi plus personnelle et individuelle.
Cependant, un texte, récemment apparu dans un
journal national, a battu tous ces normes. Il avait été dicté par un homme de
92 ans.
Jag är död, (Je suis mort).
Pourquoi cette courte déclaration laconique ? Voici que dit son fils :
Il était un homme
spécial avec beaucoup d'humour et
lueurs dans les yeux. Et, il était rustique. Il
nous a aidés à faire face à la perte parce qu’il n'avait aucune trace de peur de mourir. Il s’est intéressé aux différences de classes et genres, qui durent
même après la mort où les pierres tombales annoncent la profession pour les hommes et la «conjointe» pour les femmes. C’est quelque part là qu’il
est venu à penser qu'il ne fallait pas faire une grosse affaire
de sa mort. Simplement une annonce : Je suis mort.
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