« Nous examinons les propriétés de cherium et
essayons de développer bonmarchium » a déclaré
Stefano Curtarolo, directeur du Duke's Center for Materials Genomics. « Nous
essayons d'automatiser la découverte de nouveaux matériaux et d'utiliser notre
système pour avancer encore plus vite ».
D’abord, le cherium et le bonmarchium ne sont pas
des substances réelles mais une abstraction pour substances
cher et bon marché, en anglais expensium and cheapium.
Dans notre quotidienne nous utilisons
beaucoup de matériaux rares et de hauts prix. Un est le platine. Il est par
exemples utilisé pour neutraliser les fumées toxiques de voitures. Avec
du platine on peut aussi catalyser des réactions qui produisent
essence de haut indice d'octane, plastiques et caoutchoucs synthétiques. Ce métal est même
utilisé pour lutter contre la propagation de tumeurs cancéreuses.
L’idée fondamentale de cette recherche est
que le platine en alliage avec d’autres métaux dans le même group pourrait
fonctionner tant bien. Ils sont osmium, iridium,
ruthénium, rhodium et palladium.
Cependant, la recherche chimique ne se fait
plus exclusivement dans des tubes à essai. La méthode la
plus modern est de utiliser des superordinateurs. Suit à près de 40 000 calculs, les chercheurs
ont pu identifiés 37 nouveaux alliages
binaires et stables.
Maintenant c'est aux expérimentateurs
de produire ces nouveaux matériaux
et de découvrir leurs propriétés
physiques. Des études antérieures ont montré que la méthode de générer des recettes
par calcules est bonne mais qu’elle ne fournit pas beaucoup d'informations sur leurs
propriétés.
Les applications potentielles sont
nombreuses. Il y a plus particulièrement une espérance de pouvoir produire des
piles à combustible moins cher.
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