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mercredi 5 septembre 2012

Le trou noir économique

Nous savons que les riches du monde sont des mauvais contribuables fiscales et cachent leurs biens dans des paradis fiscaux. Mais, de combien d'argent s’agit-il vraiment ?  Jusqu’au lors la somme total a été peu connu.


La meilleure réponse est entre 21 000 et 32 ​​000 milliards de dollars, autant que les PIB de États-Unis, Japon et Allemagne mis ensemble. Si gigantesque est la taille du trou noir économique mondial selon le rapport The Price of Offshore Revisited. Le calcule est délibérément conservatrice car la valeur des yachts de luxe, immobiliers, collections d'art, lingots d'or et cetera ne sont pas inclus.

Il a été rédigé par James S. Henry, un ancien économiste de la société de conseil McKinsey. Il est membre d’un réseau pour la justice fiscale, Tax Justice Network, composé d'un certain nombre d'économistes qui pensent que l’imposition est un outil pour la justice sociale.

Le trou noir a augmenté de 16% par an depuis 2005. Le nombre de pratiquant sont environs 10 millions mais une petite élite de 91 000 personnes se distingue comme propriétaire d'un tiers de ces biens financiers. Parmi eux sont des milliardaires de Silicon Valley, spéculateurs immobiliers chinois, cheiks du pétrole de Dubaï, barons de la drogue mexicains et des dictateurs sanglants de plusieurs pays riches en minéraux d’Afrique.

Si ces fortunes cachées serraient déclaré et mis à la disposition de la fiscalité à un rendement d'intérêt de 3% et un impôt sur les gains de 30%, ils produiraient entre 190 et 280 milliards de dollars par an, envions 20% de les dépèces publiques français. Ce l'argent pourrait être utilisé pour la réduction de la pauvreté, l'éradication des maladies, la conversion de l'énergie et d'autres objectifs sociaux.

Ce sont des grandes banques soi-disant «décent» qui aident cette super-élite d’échapper les impôts. Les banques les plus actifs sont suisses. L’UBS et le Crédit Suisse, ont transféré 1 700 et 933 milliards de dollars respective. Sur la troisième place est l’américaine Goldman Sachs suivi par d’autres banques connus tels que Bank of America, HSBC, Deutsche Bank, BNP, Wells Fargo et JP Morgan Chase. Dans plusieurs cas, il s'agit de banques qui pendant la crise financière de 2008 a reçu des subventions gouvernementales.

sont ces fortunes cachées ? La réponse est flou, offshore.

Le terme n'est plus nécessairement un lieu géographique. Aujourd'hui on parle d'économies offshores qui les dernières décennies a pris ampleur. Désormais ils comprennent non seulement les paradis fiscaux traditionnels tels que les îles Caïmans ou Bermudes, mais elles peuvent être décrits comme des réseaux financiers avec arrangements légales et quasi-légales. C’est une structure d'investissement ingénieusement construit et géographiquement sans-abri qui vise à cacher les propriétaires et ainsi échappe de la juridiction nationale et fiscale.

Les paradis fiscaux classiques sont désormais uniquement des stations sur la route et la destination finale est plutôt des pays comme USA, Royaume-Uni et Allemagne. La plupart des 139 pays étudiés par le Tax Justice Network sont fortement endettés mais comprennent aussi des petites élites qui cachent leurs biens.

Il n'est donc pas les dettes d’états pharaoniques qui sont au fond des problèmes d’aujourd’hui mais l’inégalité de la charge fiscale. Les différences croissantes de revenues entre citoyens, (surtout aux USA), et la gestion inefficace de la crise appauvrissent des grands groupes et les forcent de toujours mettre plus d'écorce dans le pain.

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