Allumettes
De l'acier, silex et amadou étaient pendant long temps utilisés pour faire du feu.
La procédure était méticuleux et il n’est pas étonnent que les premières allumettes, apparu dans les années 1830, ont eu un succès immédiat.
Elles étaient composées d’une matière
facilement inflammable, du phosphore blanc ou jaune, un combustible secondaire,
soufre et un oxydant par exemple dioxyde de plomb. On allumait ces bâtonnets en les frottant sur presque n’importe quelle surface rugueuse.
Malheureusement elles pouvaient aussi se auto-allumer en se frottant l’un à
l’autre dans la boit.
Vers la fin des années 1800 il avait environ 40 fabriques en
Suède. Mais, le phosphore, soit jaune ou blanc, est à la fois
toxique et hautement inflammable.
Les oxydants contenait aussi des métaux lourds.
Il fallait régler se problème et le chimiste
Gustaf Erik Pasch a trouvé la solution en 1844. Il a simplement placé le
phosphore, mélangé avec poudre de verre pour la friction, comme un grattoir sur
la boit. Le phosphore était de type rouge et la chaleur engendrée par le
frottement le transformait en phosphore blanc, qui produisait suffisant de
petites étincelles pour allumer le soufre sur les bâtonnets.
Les allumettes de sûreté ont pendant longtemps été l'un des produits
phare d'exportation suédois et elles ont rendu la ville de Jönköping mondialement
connu. Chaque boîte avait le texte pédagogique, « Tända endast mot lådans plån », (Se
allument seulement sur le grattoir de la boit). Des lettres avec l’adresse
« Tanda endast mot ladans plan, Sweden », auraient arrivés à la
fabrique.
Après la guerre japon était dévaste et c’est en imitant,
comme fait la Chine
aujourd’hui, que les japonais ont réussi reconstruire leurs industries. Selon une
rumeur il aurait eu un espion dans l’usine suédois qui les a donnés la recette des
allumettes. Ils auraient aussi nommé un village Sweden pour pouvoir écrire
« Made in Sweden » sur la boit. Pourtant, cet effort a été un échec.
Le secret de la bonne qualité n’était pas dans la composition chimique mais
dans la nature des bâtonnets.
Le bois des bâtonnets
doit être solide, dur, blanc, inodore, droit, facile à travailler et suffisamment poreux pour absorber la cire. Le tremble
a la meilleure combinaison de toutes ces qualités. Ils
sont nombreuses en Suède mais rare en Japon.
L’entreprise qui l’autre fois fluorisait en
fabricant des allumettes existe encore, Swedich
Match, mais maintenant elle offre toute une gamme de produits.
Lenin, dépeint en allumettes
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