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lundi 1 avril 2013

Allumettes


De l'acier, silex et amadou étaient pendant long temps utilisés pour faire du feu.
La procédure était méticuleux et il n’est pas étonnent que les premières allumettes, apparu dans les années 1830, ont eu un succès immédiat.  



Elles étaient composées d’une matière facilement inflammable, du phosphore blanc ou jaune, un combustible secondaire, soufre et un oxydant par exemple dioxyde de plomb. On allumait ces bâtonnets en les frottant sur presque n’importe quelle surface rugueuse. Malheureusement elles pouvaient aussi se auto-allumer en se frottant l’un à l’autre dans la boit.

Vers la fin des années 1800 il avait environ 40 fabriques en Suède. Mais, le phosphore, soit jaune ou blanc, est à la fois toxique et hautement inflammable. Les oxydants contenait aussi des métaux lourds.

Il fallait régler se problème et le chimiste Gustaf Erik Pasch a trouvé la solution en 1844. Il a simplement placé le phosphore, mélangé avec poudre de verre pour la friction, comme un grattoir sur la boit. Le phosphore était de type rouge et la chaleur engendrée par le frottement le transformait en phosphore blanc, qui produisait suffisant de petites étincelles pour allumer le soufre sur les bâtonnets. 

Les allumettes de sûreté ont pendant longtemps été l'un des produits phare d'exportation suédois et elles ont rendu la ville de Jönköping mondialement connu. Chaque boîte avait le texte pédagogique, « Tända endast mot lådans plån », (Se allument seulement sur le grattoir de la boit). Des lettres avec l’adresse « Tanda endast mot ladans plan, Sweden », auraient arrivés à la fabrique.

Après la guerre japon était dévaste et c’est en imitant, comme fait la Chine aujourd’hui, que les japonais ont réussi reconstruire leurs industries. Selon une rumeur il aurait eu un espion dans l’usine suédois qui les a donnés la recette des allumettes. Ils auraient aussi nommé un village Sweden pour pouvoir écrire « Made in Sweden » sur la boit. Pourtant, cet effort a été un échec. Le secret de la bonne qualité n’était pas dans la composition chimique mais dans la nature des bâtonnets.

Le bois des bâtonnets doit être solide, dur, blanc, inodore, droit, facile à travailler et suffisamment poreux pour absorber la cire. Le tremble a la meilleure combinaison de toutes ces qualités. Ils sont nombreuses en Suède mais rare en Japon.

L’entreprise qui l’autre fois fluorisait en fabricant des allumettes existe encore, Swedich Match, mais maintenant elle offre toute une gamme de produits.

 Lenin, dépeint en allumettes

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