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mardi 2 octobre 2012

Le multilinguisme passé


Pendant une période d’environ 200 ans la Suède était une superpuissance et le pays s’étendait à grand vitesse. Le sud de la Suède avait été conquit de Danemark et la Finlande en faisait partie depuis longtemps. L’empire incluait maintenant aussi de nombreux régions dans ce qui aujourd'hui est la Russie, les pays baltes, la Pologne, l'Allemagne. 

Un tel conglomérat hétéroclite de régions différentes du point de vu systèmes judiciaire, privilèges et langues, était naturellement difficile à gérer. Le pouvoir central se focalisait sur deux choses : 1. La bonne foi luthérienne. 2. L'obéissance au roi. 

Ce que nous aujourd'hui associons avec un état, une langue commune, n'était pas une priorité. Une campagne pour répandre la langue fut seulement pratiquée dans le sud du pays où les pasteures ne pouvaient plus prêcher en danois ou allemand et il fallait aussi que toutes correspondance soit fait en suédois. Des soulèvements récurrents rendaient ce politique difficile.

Le projet prioritaire était de créer de bons luthériens par tout. Pour le faire il fallait naturellement passer par les langues locales. Tout d'abord, le Petit Catéchisme de Luther fut traduit en toutes langues régionales et elles étaient nombreuses. Le sámi dans le nord, le russe, l’estonien et le lettone dans l’est et la langue indienne américain lenni-lenape dans la province ouest.

Les habitants de Ingermanland étaient nés orthodoxe grecque. On y parlait le vod et l’ingrian, liées à l'estonien et finnois, maintenant en voie d'extinction. Mais, ces langues n’avaient aucune écriture. Le catéchisme fut traduit en finnois, en lettres cyrilliques.

En 1627, le roi Gustav II Adolf ordonna l’évêque de Västerås à faire un voyage d’inspection dans les provinces baltes. Au retour il décrivit la situation religieuse comme désespérée. Les pasteurs ne savaient pas les dix commandements. Suivent soules, les paroissiens devrait les aider à monter dans la chaire. Les pasteurs allemandes ne savaient pas parler les langues locales.

Suite a ce critique Stockholm insista que les pasteurs devrait apprendre les langues des paroissiens. Des manuelles en estonien et letton fut imprimé et les pasteurs soumis à les lire dans les églises.

Les paysannes dans les provinces baltiques parlaient estonien, letton et livonien. Des écoles avec enseignement en ces langues furent installées. Cependant, l’administration dans les pays baltes utilisait allemand et en Estonie les germanophones avaient un statut juridique particulier solide. En effort de les rendre suédophone eut lieu mais sans grandes succès.

Autour de la mer baltique vivaient aussi une population parlant suédoise. De nombreux d’eux choisissaient d'étudier à l'Université suédophone de Dorpat, (aujourd'hui Tartu, Estonie).

En plus de le catéchisme le projet de traduction impliquait aussi les livres cantiques et la Bible. Il n’était pas un travaille évident. Beaucoup de phénomènes dans la Bible n’existaient pas dans les langues locales. Les traducteurs luttaient constamment avec le vocabulaire.

En plus de la foi luthérienne la loyauté envers le roi fut un point central. Par conséquent le serment d'allégeance était dit dans les langues locales. Quand Charles XII devint roi, en 1697, l’armé en Estonie et la Livonie prononçait ses allégeances à lui en estonien de nord et estonien de sud. La pastorale de l'armée était aussi dans des langues maternelles.

Toutefois, les commandements dans l’armé restaient suédois. Dans l'armée on ne pouvait pas mélanger les langues.

Des nombreux experts dans les domaines militaires, administratifs, culturels et commerciaux furent parvenus en Suède pendant l’époque. Ils sont venus pour concevoir la gestion et la vie économique et avec eux venaient d’autres langues. Surtout, comme dans la plupart des villes scandinaves, Stockholm était déjà bilingue, on y parlait suédois et allemand.

Des familles allemandes dominaient le commerce sur la mer Baltique et la langue de commerce était par conséquence allemande. De nombreux artisans avaient la même origine. Dans les années 1300 le roi Magnus Eriksson avait déjà dans une loi ordonné que les maires et les échevins dans les villes serait à la moitié suédophones et moitié germanophones. L’allemand dominait aussi la vie culturelle en Stockholm. Le premier lycée de la ville était germanophone.

Presque tout le monde savaient parler l’allemand mais il s'agissait d’une langue simplifié et peu correct. Elle était fonctionnelle, mais à peine magnifique. Un auteur de la grammaire de l’époque déclara qu'elle pourrait causer des volvulus chez les interlocuteurs allemands ! Suit à cette influence le suédois absorbait énormément de mots allemands mais étrangement nul de la grammaire. La langue des vikings, encore parlé en Island, n’est plus compréhensible.     

L’allemande avait une forte position aussi dans la vie politique car beaucoup de familles nouvellement devenus nobles étaient allemands. Mais, ils ne dominaient pas totalement et de mélanger des langues était coutumière. Dans un protocole daté le 16 Octobre 1644 Joachim Transehe donne son avis sur une dépense en allemand, Louis de Geer répond en néerlandais, tandis que Class Plantting argumente en suédois.

À cette époque les gens parlait également français, finnois et russe. Le français fut introduit avec les Wallons. Cette langue s’infiltrait lentement chez la noblesse et dans les années 1700 elle avait une position forte. Cependant, l’anglais était encore étonnamment peu représenté.

Les finnois formaient aussi un groupe important en Stockholm et les entourant. Dans une église il est connu que le pasteur prêchait la fois en suédois et finnois.

En dépit de cette diversité linguistique il y avait un manque d’interprètes. La seule catégorie connue est les interprètes russes. Tout d'abord ils s’occupaient avec la correspondance entre états mais ils assistaient aussi dans le commerce. Ce dernier était même proscrit par la loi.

Dans les sociétés multilingues chaque langue a suivant une fonction particulière. Le latin était la langue des savantes. Dans le système scolaire organisé par la reine Christina fut ordonnée que les élèves parlent du latin pendant les pauses. Tous livres dans le domaine universitaire étaient en latin. Quand le roi Charles XII eut voulu changer l’ordre des choses, les professeurs refusaient. Ils ne savaient simplement pas comment exprimé leurs sujets en suédois, le vocabulaire manquait. C’est pourquoi Carl von Linné, mourut en 1778, nommait les plantes en latin.

Dans les 1700 les provinces conquises étaient peu à peu perdu est la société multilingue collapsait lentement. Cependant, jusqu’au 1809, 4 langues étaient encore permit dans le parlement, le suédois, le finnois, l’allemand et le français.

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